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À l’avenir, il faudra beaucoup plus d’énergie et le nucléaire est “la source la plus appropriée pour l’assurer”

À l’avenir, il faudra beaucoup plus d’énergie et le nucléaire est “la source la plus appropriée pour l’assurer”

2023-06-24 10:37:01

L’invasion russe de l’Ukraine a transformé le l’approvisionnement énergétique d’une grande partie de l’Europe. Même si certains, comme France, il les attrapa prêts. De l’autre côté des Pyrénées avec Depuis les années 70 du siècle dernier, elle a opté pour le nucléaire comme source fondamentale pour assurer son approvisionnement énergétique. Une décision avec laquelle Paris estime avoir réussi et dans laquelle il va s’approfondir malgré le fait que des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne – du moins, l’actuel gouvernement de Pedro Sánchez – nient. “La France respecte la stratégie de développement énergétique de chaque pays”, dit-il Olivier Becht, ministre délégué au Commerce extérieur, à l’Attractivité et aux Français de l’étranger, en conversation avec LA RAZÓN dans le cadre de sa visite en Espagne il y a quelques jours. Mais de la même manière qu’il « admire beaucoup », assure-t-il, la politique espagnole de miser sur l’éolien ou les énergies renouvelables pour produire de l’énergie verte, il demande aussi le « respect » de la décision française de miser sur le nucléaire car, en son avis, répond aux défis actuels et à venir. “La France n’a pas les avantages [climáticas que tiene España] et a décidé de miser sur le nucléaire, qui a été très bénéfique ces quarante dernières années. Nous n’avons pas eu de problèmes et nous avons obtenu une énergie électrique abondante et bon marché, en surmontant des crises alors que d’autres dépendaient du gaz”explicitement Becht.

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Olivier Betch, ministre délégué au Commerce extérieur, à l’Attractivité et aux Français de l’étrangerLa raison

Mais le ministre français envisage le long terme lorsqu’il défend la stratégie nucléaire française et assure qu’avec les mini-alternateurs nucléaires de nouvelle génération qu’ils ont projeté -six- ils auront « la capacité de continuer à produire de l’électricité en sachant que nous en aurons besoin de plus à l’avenir ». Becht souligne que le débat devrait porter sur la source la plus appropriée pour assurer l’augmentation de la consommation d’électricité qu’apporteront la mobilité électrique ou l’intelligence artificielle – un data center consomme l’énergie générée par un module nucléaire, explique-t-il à titre d’exemple -. “Nous aurons besoin de beaucoup plus d’énergie et nous faisons confiance au nucléaire”dit Becht, qui ajoute que cela ne signifie pas qu’ils vont tourner le dos aux énergies renouvelables, qui feront également partie de leur mix énergétique.

La France veut non seulement utiliser son grand parc nucléaire pour produire suffisamment d’énergie électrique pour garantir la souveraineté énergétique, mais aussi faire avancer l’objectif deremplacer progressivement les combustibles fossiles par l’hydrogène. “La décision des années 1970 de construire un grand parc nucléaire pour avoir la souveraineté énergétique pourrait désormais être transférée aux carburants si nous pouvons substituer le pétrole et le gaz à l’hydrogène produit à partir de l’énergie nucléaire”, explique Becht.

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Concernant la résistance montrée par des pays comme l’Espagne à la France utilisant les hydroducs prévus pour l’Europe, cet hydrogène parce qu’il n’est pas d’origine renouvelable, Becht assure que “La France tient toujours ses engagements et soutiendra ses financements”. Bien sûr, elle regorge aussi du fait que sa stratégie consiste à produire son propre hydrogène, lui aussi d’origine renouvelable. “Il y aura une mixité”, assure le ministre français.

Mercosur

Plus que l’énergie, Becht vise la accord que l’Union européenne (UE) et le Mercosur Ils négocient depuis 23 ans et certains pensent qu’il pourrait être clôturé au cours du prochain semestre, coïncidant avec la présidence espagnole de l’UE. Le ministre français prévient à cet égard que Il n’est pas nécessaire que ce soit “oui ou oui” le moment de parvenir à un accord maintenant, car il y a un “risque” d’aller de l’avant avec quelque chose qui “ne satisfait aucune des parties”. La France a été accusée de bloquer l’accord, ce que Becht nie. “Paris n’est pas protectionniste”prévient-il. Il demande seulement, selon Becht, que l’accord signé entre le Mercosur et l’UE respecte les conditions environnementales, sanitaires et de travail qu’il est demandé aux pays européens d’éviter de générer un “dumping” qui rendrait les produits européens moins compétitifs.

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Le ministre français assure que l’un des principaux inconvénients de cet accord vient de la Politique de déforestation en Amazonie qui s’est développé au Brésil sous le précédent gouvernement de Jair Bolsonaro et qu’avec l’arrivée au pouvoir de Lula Da Silva, il faudra voir comment cela évolue compte tenu du fait que la majorité du Congrès du pays est Bolsonaro. Becht n’accepte pas non plus la résistance de pays comme le Brésil à l’imposition de sanctions pour non-respect des points contenus dans l’accord. “Je ne sais pas si les Etats du Mercosur vont accepter les conditions européennes et ce qu’ils vont demander en retour”, souligne-t-il.



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