L’artiste Daniel Johnson s’intéresse au sacré, aux rencontres entre les gestes anciens et les nouvelles technologies.
Il y a d’emblée un mystère dans les œuvres que Daniel Johnson expose à l’Espace 14 à Nîmes jusqu’à la fin de la semaine. L’artiste américain les qualifie de “phygital, parce que c’est à la fois un objet physique et du numérique”. Il tente de “mélanger et d’unifier les deux pratiques”avec des toiles sur lesquelles il imprime un fichier, avant d’intervenir avec de la peinture.
Un art nomade et numérique
Fasciné par les possibilités offertes par le numérique, Daniel Johnson s’intéresse notamment à la notion de nomadisme permise par le développement technologique. Il pousse la démarche jusqu’à présenter des toiles libres, simplement accrochées avec des baguettes aimantées, qui peuvent être roulées et voyager comme les artistes qui peuvent désormais travailler “dans les pâturages”.
Pour une série d’œuvres, Daniel Johnson s’inspire des motifs géométriques de l’art islamique, jouant avec les reflets des peintures métalliques dorées ou argentées, fixant ainsi “la structure cachée derrière la réalité, représentée par la géométrie mystique”. Ainsi se croisent “le rationnel et l’irrationnel”pour des peintures numériques évoquant à la fois l’art du vitrail ou la richesse symbolique de mandalas.
Dans les toiles plus récentes, Daniel Johnson explore les possibilités du numérique en faisant évoluer les images, pour des œuvres vibrantes interrogeant le regard, la profondeur, la sensation de l’espace…
Jusqu’au 18 mars. Tous les jours, 14 h-19 h. Espace 14, 14 quai de la Fontaine, Nîmes. Entrée libre. 04 66 67 62 61.
2024-03-09 12:01:00
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