Bulgares, faites attention !
“Dieu n’est pas en puissance, mais en justice”, l’alliance de saint Alexandre Nevski, également rappelée par le patriarche néophyte le 23 novembre 2019, en la fête du saint guerrier. Maintenant que Sa Sainteté est à l’hôpital, en son absence, le 24 février 2024, certains membres du Saint-Synode ont renversé le Statut du BOC, adopté au Conseil Eglise-Peuple, avec leur décision illégale sur une “ordonnance synodale”. cela prive les prêtres et les laïcs du droit d’élire un métropolite diocésain.
Trois évêques – le métropolite Gavriil de Lovča, le métropolite Séraphin de Nevrokop et le métropolite Daniil de Vidin – ont voté “en leur conscience épiscopale” contre le “règlement synodal” et ont appelé le Synode à l’annuler, car “un précédent extrêmement dangereux est en train d’être créé”. ce qui remet en cause la sécurité juridique de l’Église tout entière. La légitimité des organes directeurs du BOC-BP auprès de l’Etat bulgare est menacée”.
Le métropolite Joseph, des États-Unis, du Canada et de l’Australie, voit une “attitude communiste” dans “l’ordonnance synodale” et appelle les membres du Synode à “restituer les droits de chacun d’entre nous dans le Statut du BOC-BP”.
Parmi les initiateurs de l’ordonnance, le métropolite Jean de Varna et Veliko Preslav et le métropolite Grigoriy de Vrachan ont retiré leur soutien, et le métropolite Nikolay de Plovdiv a proposé “St. Synode lors de sa réunion du 12.03.2024 pour annuler toutes ses décisions de la réunion précédente tenue le 24.02.2024.”
Jusqu’à présent, vous direz que le règlement est inconstitutionnel, mais la majorité des évêques sont enclins à l’annuler. Pourquoi ce drame : « Bulgares, méfiez-vous » ?
On saura si le « règlement synodal » sera annulé ou confirmé le 12 mars, lorsque sera prise cette décision fatidique pour l’Église orthodoxe bulgare, car « notre indépendance ecclésiastique est la base de notre libération nationale… l’un des principaux facteurs pour la stabilité et la sécurité de notre chère Patrie Bulgarie” /Métropolitains Gabriel, Seraphim et Daniil/.
L’un des arguments en faveur du vote précipité du « règlement synodal » est « au nom de l’unité de l’Église ». Avec l’anarchie, il ne peut y avoir d’unité de l’Église, et ici ce n’est pas la majorité qui importe, mais la vérité, protégée par la minorité, gardant le Statut du BOC, adopté avec l’unité du peuple de l’Église.
L’ordonnance créera un schisme. Mais contrairement à un schisme au sein du BOC, provoqué de l’extérieur, par l’État, lorsqu’en 1992 le directeur de la Direction des Religions « renvoya » le Patriarche Maxime et le Saint-Synode et nomma un « nouveau » Synode, maintenant, de l’intérieur, le Le Saint-Synode est auto-autorisé/auto-ordonné pour nommer les métropolitains.
Qu’il y ait eu une pression phénoménale de l’extérieur pour faire adopter l’ordonnance de l’intérieur reste une question rhétorique, mais le coup d’État ecclésiastique est un fait.
Si l’ordonnance est confirmée le 12 mars, elle se retournera également contre les métropolitains qui l’ont proposée, qui pourront désormais être « destitués » par les synodes nommés et non élus « par urgence » et « par ordonnance », mais ce ce sera le plus petit problème, car au lieu d’une église, il y aura une corporation, anti-église, contre et à la place de l’Église.
Que peut-on faire face à la pression phénoménale des entreprises ? Les publications sur Facebook ne suffisent pas et un transport gratuit est déjà organisé pour ceux qui souhaitent soutenir le Saint-Synode le 12 mars 2024. Inscrivez-vous à la boutique de bougies. Départ à 7h00. Retour à 12h00″, annonçait-on sur les temples de Plovdiv.
“En soutien au Saint-Synode” est une formulation astucieuse qui induit en erreur et peut être à la fois un soutien “populaire” voilé à “l’ordonnance synodale” et à l’annulation des décisions du Synode du 24 février, proposées dans l’avis de M. Nikolay, l’un des initiateurs de l’ordonnance.
Pour la défense de la justice, du Statut du BOC, nous pouvons et devons être aux côtés des évêques qui protègent l’Église et respectent les décisions de l’Église-Assemblée populaire, et qui devront déphénoménaliser l’ordonnance du 12 mars.
Si le 3 mars 1878 marque le début du Troisième État bulgare, le 4 mars 870 marque le début de l’Église orthodoxe bulgare, lorsque le concile de Constantinople reconnaît son autonomie.
Le 12 mars 2024, nous pouvons encore être présents pacifiquement devant le Synode, lorsque sera prise la décision fatidique pour nous tous, car s’il y a une Église, il y a aussi la Bulgarie.
Demain. A neuf heures du matin avant le Synode. Qui peut, viens, par cœur. Bulgares, faites attention !”
2024-03-12 00:36:18
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