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Les ailes sombres des mouettes ont en effet un rôle vital pour voler efficacement et agilement. Photo/nouveauscientifique
Ainsi, les mouettes peuvent toujours voler aussi bien et aussi agiles que les oiseaux aux ailes longues et fines. La raison en est que la couleur sombre des ailes de la mouette peut réduire la densité de l’air au-dessus d’elle.
En 2017, les scientifiques ont découvert que la surface supérieure noire de l’aile d’un albatros est environ 10 °C plus chaude que la surface blanche en dessous. Cette condition réduit la densité de l’air au-dessus.
La couleur foncée sur le dessus des ailes courtes et larges de la mouette aide également à modifier la température de l’air qui l’entoure. Cela permet à la mouette de glisser efficacement sans compromettre son agilité.
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En conséquence, la viscosité de l’air augmente, ce qui se traduit par moins de traînée et une portance supplémentaire pour un lancement plus efficace. “Une fois qu’ils sont dans les airs et à la recherche de nourriture, c’est à ce moment-là que ce pigment sombre semble entrer en jeu”, a déclaré Madeleine Goumas de l’Université d’Exeter citée sur la page newscientist, mardi (22/11/2022).
Les oiseaux planeurs ont tendance à avoir des ailes longues et fines. Cependant, les goélands ont une astuce qui leur permet de voler avec des ailes courtes et larges.
Les oiseaux ont tendance à avoir des ailes relativement longues et fines pour supporter les vols longue distance. Pendant ce temps, des ailes plus courtes et plus larges permettent des mouvements plus économes en énergie tels que tourner et décoller.
“Les mouettes volent et décollent toujours. Si un oiseau a de longues ailes pour planer, il ne peut pas soulever son corps. Mais certaines mouettes ont développé des ailes pour faire les deux », a déclaré Goumas.
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Goumas a étudié la couleur, le corps et la forme des ailes de 50 espèces de mouettes en mesurant l’envergure par rapport à l’envergure, connue sous le nom de rapport d’aspect. Il calcule ensuite la masse corporelle par rapport à la taille des ailes, appelée charge alaire.
Ensuite, il a évalué comment ces rapports étaient liés à la coloration des surfaces postérieure et supérieure des ailes et sur les bouts d’ailes. Goumas a constaté qu’une plus grande charge alaire était associée à une couleur grise plus foncée du manteau et à une proportion de marques noires sur les extrémités des ailes.
Plus précisément, les espèces au corps plus gros et aux ailes plus petites, comme le goéland à dos noir (Larus marinus) et le goéland d’Olrog (Larus atlanticus), ont tendance à avoir des manteaux et des bouts d’ailes plus foncés. Pendant ce temps, la couleur plus claire chez les oiseaux avec des corps plus petits et des ailes plus larges, comme la mouette blanche (Pagophila eburnean), qui est entièrement blanche.
« Les mouettes sont différentes des albatros et de nombreux autres oiseaux de mer, en ce sens qu’elles passent beaucoup de temps sur terre et ne bougent pas beaucoup. Les mouettes volent beaucoup à la recherche de nourriture, donc ce calcul est logique », a déclaré Goumas.
(wib)