C’est un chiffre qui peut donner le tournis. Dernièrement, les services des espaces verts de la Ville de Saint-André-les-Vergers ont retiré pas moins de 74 nids de chenilles processionnaires sur les pins de la commune dryate. Un chiffre que la municipalité a dévoilé vendredi sur les réseaux sociaux et qui confirme une fois de plus leur prolifération dans l’Aube sous l’effet du réchauffement climatique. À tel point que la même municipalité appelle les habitants à faire preuve de vigilance et à agir pour se protéger, en s’équipant de colliers Écopiège ou en coupant les branches touchées.
« Sans intervention », une infestation exponentielle
Les nids de chenilles processionnaires sont identifiables comme des bourses de soie blanchâtre installées en bout de branche et orientées au Sud. Leur croissance est spectaculaire. « Chaque nid contient 50 à 300 chenilles […]. Chaque chenille, en se transformant en chrysalide, donnera naissance à un papillon, qui, lui-même, après accouplement, pondra de 200 à 300 œufs »précise la Ville sur sa page Facebook avant d’insister : « ???????????????? ????????????????????????????????????????????????, ????’???????????????????????????????????????????? ???????? ???????????? ???????????????????????? ???????????????? ???????????????????????????????????????????????????? ! ».
Dans sa campagne de sensibilisation, la Ville en profite pour rappeler les risques inhérents au développement de ces insectes pour la santé de la population. « La chenille processionnaire ne cause la plupart du temps qu’une simple urticaire, mais suivant la sensibilité allergique ou le degré de contact, les problèmes de santé seront plus importants. N’oubliez pas aussi que la chenille processionnaire est la cause fréquente de consultations d’urgence vétérinaire sur vos animaux domestiques, en particulier à cause de la très redoutée nécrose de la langue ».
2024-02-11 11:00:00
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