Avenue des Tilleuls, Fontaine-Saint-Martin, rue des Pituites… Les constructions immobilières se poursuivent à un rythme effréné.
« Auprès de mon arbre, je vivais heureux. J’aurais jamais dû le quitter des yeux ! » Ce lucide constat, c’est celui des habitants qui, ici et ailleurs, se retrouvent dans le propos de Brassens. À la question de savoir où est le bonheur, ceux-ci n’ont qu’une réponse : chez soi, au calme, dans un cadre paisible de verdure.
Jusqu’au jour où, hélas, des promoteurs immobiliers repèrent dans le voisinage une parcelle, avec un jardin, un verger, un terrain en friche, une vieille ferme ou une bâtisse plus ou moins bien entretenue, pour construire qui des maisons individuelles, qui des immeubles. Et ce sur des superficies toujours de plus de plus en plus exiguës.
La liste en est actuellement longue et nullement forclose : 32 appartements avenue des Tilleuls ; 34 au 25, rue de la Fontaine-Saint-Martin ; cinq maisons sur 1 320 m2 dans la même rue ; 11 logements locatifs au 160, rue Thiers, sur 2 078 m2, etc.
Rue des pituites, 50 boxes pour camping-cars et caravanes
En ce domaine, la palme revient à l’agence Cosi qui annonce sur un écriteau 50 boxes pour camping-cars et caravanes rue des Pituites, sur un terrain étroit (2 000 m2) d’une largeur de seulement 10 mètres.
Au sortir de la Première Guerre mondiale, en 1919, il y avait, sur le seul territoire métropolitain, 67 « Saint-André ». Ayant le goût du rural, la commune dryate avait mis alors en avant ses vergers. Au même moment, voulant sans doute s’urbaniser, la commune presque voisine de Saint-Julien avait, elle, privilégié ses villas.
Plus d’un siècle plus tard, à l’heure du réchauffement climatique, de la critique de la «dévégétalisation» des paysages et de l’artificialisation des sols, toujours plus de béton et de bitume, de villas et surtout d’immeubles en lieu et place des bois et des vergers !
2023-08-30 10:00:00
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