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Abdelilah Benkirane critiqué pour son opposition au mariage des mineures: Une condamnation à mort pour l’avenir des enfants

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Abdelilah Benkirane critiqué pour son opposition au mariage des mineures: Une condamnation à mort pour l’avenir des enfants

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a été critiqué par l’association Touche pas à mon enfant pour avoir exprimé son opposition à l’interdiction et à la criminalisation du mariage des mineures. Cette position a été remise en question dans le cadre du débat actuel sur la réforme du Code de la famille, avec diverses institutions et organisations de la société civile plaidant pour l’abrogation de l’article 20 autorisant encore le mariage des enfants par dérogation du juge. L’association, présidée par Najat Anwar, a vivement critiqué le soutien de Benkirane au mariage des mineures dès l’âge de quinze ans, qualifiant cette pratique de “sentence de mort” pour l’avenir des enfants.

Touche pas à mon enfant a souligné que les justifications religieuses avancées par Abdelilah Benkirane pour défendre sa position sont sujettes à interprétation et doivent évoluer en fonction de l’époque et du contexte. L’organisation a appelé à une prise de conscience de la réalité des victimes de ce type de mariage, notamment dans les zones rurales, ainsi que de son impact sur la société dans son ensemble. Elle a réaffirmé sa conviction que le mariage des enfants constitue un crime et une agression sexuelle qui doit être criminalisé et combattu.

L’organisation a également appelé à un débat national impliquant toutes les parties prenantes afin de protéger l’enfance marocaine, tout en évitant toute exploitation politique de cette question. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également rendu un avis en faveur de l’abrogation de l’article 20 du Code de la famille, tout comme le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le ministre de la Justice. Abdellatif Ouahbi a quant à lui souligné que l’âge légal du mariage est de 18 ans pour les filles et les garçons, insistant sur le fait que les enfants ont des droits à être protégés et à poursuivre leur éducation.

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