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Accompagné d’appels au boycott : l’Iran élit un nouveau parlement

by Nouvelles
Accompagné d’appels au boycott : l’Iran élit un nouveau parlement

2024-03-01 22:47:00

Un faible taux de participation est attendu aux élections – en raison de la colère contre les dirigeants de Téhéran. Le régime prend des mesures brutales contre les critiques : des centaines d’exécutions ont eu lieu rien qu’en 2023.01.03.2024 | 1:41 minutes


En Iran, les élections au Parlement et au Conseil d’experts ont été accompagnées d’une grande désillusion et d’appels au boycott. En fin de soirée, environ 61 millions d’électeurs de la République islamique avaient été appelés à élire non seulement le parlement (Majles), mais également le soi-disant Conseil d’experts, un corps influent d’érudits islamiques.

Le vote a été prolongé jusqu’à minuit sur place (21h30 CET) dans la soirée. Les premiers résultats sont attendus ce week-end. La participation électorale s’est révélée particulièrement faible dans la capitale Téhéran, où le groupe de recherche public ISPA a estimé la participation à 23,5 pour cent. À l’échelle nationale, l’ISPA prédit un taux de participation électorale de 38,5 pour cent, avec une marge d’erreur de 2 pour cent.

Population désillusionnée, peu encline à voter

Le chef religieux iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ouvert les élections dans la matinée avec les plus strictes précautions de sécurité. Le chef de l’Etat a voté pour les élections législatives et le conseil d’experts au centre de la capitale Téhéran.

Les yeux des peuples et des hommes politiques du monde entier sont tournés vers l’Iran. (…) A la fois amis et ennemis.

L’ayatollah Ali Khamenei, chef religieux iranien

« Femme, vie, liberté » était la devise des manifestations massives contre l’oppression en Iran. Le régime augmente désormais la pression sur les femmes – notamment avec une nouvelle loi sur le port du foulard.18.02.2024 | 2:51 minutes


Il y a eu récemment peu d’ambiance électorale dans la capitale Téhéran. De nombreuses personnes sont déçues par l’échec des tentatives de réforme des dernières décennies et envisagent de rester à l’écart du vote. Selon un sondage de la télévision nationale, plus de la moitié des citoyens se sont montrés indifférents à l’élection.

Il s’agit des premières élections en Iran depuis les manifestations de masse qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans, en garde à vue en septembre 2022. Des militants de renom, dont le prix Nobel de la paix emprisonné Narges Mohammadi, ont appelé au boycott. .

Mahsa Amini a reçu à titre posthume le Prix des Droits de l’Homme. Sa mort après son arrestation a déclenché un mouvement de protestation sous le slogan « Femme, Vie, Liberté ». 12.12.2023 | 1:20 minutes


Candidats critiques exclus

Lors des élections législatives de 2020, le taux de participation était de 42,57 pour cent. Il s’agit du chiffre le plus bas depuis la révolution islamique de 1979.

Les élections de cette année devraient consolider le pouvoir des conservateurs au pouvoir au Parlement. Les forces réformatrices ne peuvent espérer que quelques mandats car la majorité de leurs candidats n’ont pas été autorisés à se présenter aux élections.

Des centaines de milliers de partisans du gouvernement ont célébré l’anniversaire de la révolution islamique en Iran. Dans le même temps, de nombreux habitants du pays souffrent de problèmes économiques et politiques intérieurs.11.02.2024 | 1:32 minutes


Système politique iranien – Khamenei au sommet

Le système politique de la République islamique combine des éléments théocratiques et républicains depuis la révolution de 1979. Les 290 sièges du Parlement sont élus par le peuple tous les quatre ans. Le soi-disant Conseil des Gardiens, un organe de contrôle ultra-conservateur, décide de l’aptitude idéologique des hommes politiques. En conséquence, les citoyens ne peuvent généralement choisir que parmi un groupe de candidats fidèles au système. Par exemple, le Conseil des Gardiens a exclu 5 000 candidats.

Outre le Parlement, le Conseil d’experts est également élu directement par le peuple. Cet organe, élu pour huit ans, comprend 88 membres du clergé chiite qui déterminent le successeur du chef religieux en cas de décès de celui-ci. Khamenei est considéré comme l’homme le plus puissant d’Iran ; le chef de l’Etat aura 85 ans en avril.

Le Parlement est l’institution législative de l’Iran. Le véritable pouvoir, cependant, est concentré dans la direction de l’État, avec au sommet le chef religieux Khamenei. Le président est également élu par le peuple à la tête du gouvernement tous les quatre ans et nomme les ministres.

Ceux: dpa, AFP, AP



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