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Accord avec les syndicats pour la réforme de l’indemnisation du chômage

Accord avec les syndicats pour la réforme de l’indemnisation du chômage

2024-05-08 10:29:56

Madrid BarceloneAccord entre le gouvernement espagnol et les syndicats majoritaires, CCOO et UGT, pour la réforme de l’indemnisation du chômage. Après des semaines de négociations, les instances dirigeantes des deux syndicats ont donné leur approbation aux dernières modifications d’une règle qui est passée par le Congrès des députés où elle est arrivée, précisément, sans consensus avec le dialogue social. Le document final sera ratifié ce mercredi à midi avec une signature entre la CCOO et l’UGT, en collaboration avec le ministère du Travail. Pour sa part, l’association patronale CEOE n’a pas commenté l’accord, estimant qu’il ne s’agissait pas d’un dialogue, mais d’un processus de “consultation”, comme le soulignent à l’ARA des sources de l’organisation patronale.

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Les derniers changements doivent permettre à la réforme de recevoir, désormais oui, l’approbation du Congrès des députés. Début janvier, le décret est tombé à la Chambre basse espagnole en raison des votes contre Podemos, un geste intervenu peu de temps après la rupture de la formation lilas avec Sumar, le parti de la ministre du Travail, Yolanda Díaz, qui a piloté la réforme. Le point de désaccord concernait précisément l’évolution de l’allocation pouvant être perçue par les plus de 52 ans. À l’époque, Podemos s’était opposé à une réduction de l’assiette de cotisation pour cette prestation, qui reste aujourd’hui à 125 %.

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Avec le oui des syndicats majoritaires (CCOO et UGT) et le silence de l’association patronale espagnole CEOE, une fois que la réforme reviendra au Conseil des ministres, elle fera le saut au Congrès des députés et au Sénat. Le feu vert final est également important pour Bruxelles car il s’agit d’une étape liée au quatrième décaissement des fonds européens anti-pandémie (10 milliards d’euros), qui, bien qu’ayant été demandé, l’exécutif communautaire n’a pas encore payé. En fait, Bruxelles a donné plus de temps – jusqu’au mois de juin – au gouvernement espagnol pour qu’il puisse mettre cette réforme sur les rails.

Les points clés de la réforme

Le maintien de l’assiette de cotisation pour les plus de 52 ans a été l’une des pierres d’achoppement de la négociation, mais ce n’est pas le seul sujet sur lequel des progrès ont été réalisés avec cet accord. Un élément important de la nouvelle loi concerne la compatibilité entre les prestations et l’emploi. Enfin, dans le dernier projet auquel l’ARA a eu accès, il est précisé que l’aide peut être cumulée avec un contrat d’une durée maximale de 180 jours dans le but de ne pas pénaliser la réinsertion dans le monde du travail. Jusqu’à présent, la législation permettait uniquement de combiner cette aide avec un travail à temps partiel et un travail indépendant. Seules les personnes de plus de 52 ans pouvaient conserver un emploi à temps plein, à condition que le contrat dure plus de trois mois.

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Quoi qu’il en soit, cette formule de compatibilité ira encore plus loin et s’étendra également aux allocations de chômage : les chômeurs qui en bénéficient depuis plus d’un an pourront également la cumuler avec un emploi, afin de lutter contre le chômage de longue durée. . Cette option présente cependant une nuance : l’allocation chômage contributive sera incompatible avec un emploi dont le « salaire mensuel brut est supérieur à 225 % de l’Iprem », soit 1 350 euros par mois, comme l’avance Le monde et a pu vérifier l’ARA. Par ailleurs, la déduction proportionnelle des subventions en fonction des heures travaillées est également supprimée. Autrement dit, les bénéficiaires recevront 100 % de l’aide, qu’ils aient eu un contrat à temps partiel ou à temps plein.

L’un des éléments de la réforme qui restera intact est l’amélioration des montants de la subvention. Celui-ci deviendra 95 % de l’Iprem durant les six premiers mois (570 euros par mois si l’on prend en compte l’Iprem actuel), mais diminuera progressivement au fur et à mesure de l’épuisement des 30 mois pendant lesquels il pourra être collecté. Dans les six mois suivants, il tombera à 90 % de cet indicateur (540 euros) et jusqu’à ce que l’aide ne soit plus collectée, il sera de 80 % (480 euros). Justement, les syndicats ont insisté jusqu’au dernier moment pour que l’Iprem ne soit pas l’indicateur de référence de cette prestation, mais qu’elle soit remplacée par d’autres calculs comme l’indice de pauvreté, qui lie déjà la pension non contributive.

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Cette subvention est perçue par environ 716 500 personnes dans tout l’État, qui ont déjà épuisé le chômage ou n’ont pas suffisamment cotisé pour le percevoir (12 mois de cotisations au cours des six dernières années). En fait, la réforme veut également élargir les groupes qui peuvent y recourir et, dans cette dernière mouture, elle inclut les travailleurs agricoles occasionnels ou les moins de 45 ans sans charges familiales, à condition qu’ils aient déjà épuisé les 360 jours de cotisation. De plus, les victimes de violences basées sur le genre et les émigrés espagnols renvoyés au pays pourront rester sous ce régime de protection sans avoir à commencer à percevoir le revenu minimum vital (IMV). La ministre Díaz a annoncé ce lundi une subvention spécifique pour les victimes de violence basée sur le genre.



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