Le football professionnel colombien (FPC) a connu une année mouvementée en raison de controverses sous divers aspects : les bars, l’organisation de tournois et même les paris illégaux ont remis en question la transparence des résultats.
L’Association colombienne des footballeurs professionnels (Acolfutpro), en dialogue avec la revue Cambio, a imputé plusieurs de ces maux, notamment la surcharge des matches, à la chaîne de télévision qui détient les droits de transmission.
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Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il y avait des désordres dans les tournois de football colombiens, comme la promotion où les clubs menaçaient de s’adresser au TAS pour faire valoir leurs droits acquis, Carlos González Puche, directeur d’Acolfutpro, a imputé une part de responsabilité à la société de production télévisuelle.
« Parce qu’ici, la grande norme du football colombien est le contrat signé avec Win. Plusieurs des maux actuels du football colombien découlent de ce contrat (…) Parce que ce que Win recherche, c’est remplir la grille avec le plus grand nombre de jeux. La simultanéité des transmissions n’est pas autorisée ici, et cela se traduit par des dates interminables qui peuvent commencer le lundi et se terminer dans une semaine sans problème. C’est de là que viennent la plupart des problèmes. Tout est mélangé et il est donc difficile d’avoir une clarté absolue », a-t-il déclaré.
González Puche a assuré que la Colombie est la ligue au monde où se jouent le plus de matchs et que cela a un impact sur la santé des athlètes. Cette situation a été portée aux tables de dialogue qui se tiennent avec le Dimayor et le Ministère du Travail, mais elles ne semblent pas donner de résultats car au lieu de réduire le nombre de réunions, deux dates supplémentaires ont été confirmées pour 2025, une pour le semestre. , avec la journée des classiques.
« En Colombie, un footballeur joue entre 65 et 70 matchs par an. Les jambes ne suffisent pas. Cela explique pourquoi les équipes qui remportent un tournoi échouent l’année suivante. Il n’existe aucun processus qui stimule la croissance. Avec un tel volume de compétition, les joueurs finissent par être dévastés. Le corps a une limite », a déclaré Puche González.
A ce sujet, on a demandé à la revue Cambio pourquoi les clubs n’ont pas généré de changements pour avoir un tournoi plus compétitif et attractif. Selon le directeur d’Acolfutpro, le fait que les bénéfices soient répartis équitablement entre tous les clubs affiliés à Dimayor constitue un obstacle :
« Parce que le contrat est fait pour que tout le monde gagne de manière égale. Un club comme Millonarios ou Nacional reçoit la même chose que Tuluá, pour donner un exemple. “Personne ne proteste parmi les dirigeants car chacun a un profit garanti.”
La Coupe de Colombie présentera un nouveau format en 2025, selon des informations récentes. Les clubs qui ne participeront pas aux quadrangles des demi-finales de la BetPlay League et du Tournoi de Promotion au cours du premier semestre seront organisés en groupes, tandis que ceux classés s’affronteront dans une phase d’élimination directe pour définir les 16 équipes qui passeront à la huitièmes de finale. fin.
Cette modification vise à offrir une structure plus compétitive et plus excitante aux équipes qui ne parviennent pas à progresser dans les premières étapes de leurs ligues respectives.
Concernant la Ligue BetPlay 2025, la Division Majeure du Football Colombien (Dimayor) a décidé de maintenir le format du championnat avec quelques modifications par rapport à l’année précédente.
Selon le journaliste Julián Capera, le système de compétition conservera la phase Tous contre tous, suivie des circuits des demi-finales qui incluront les huit premiers, d’où sortiront les finalistes.. La principale nouveauté est le retour des dates classiques, qui n’avaient pas été jouées en 2024, ce qui portera le nombre total de matches à 20.
D’autre part, le tournoi de promotion maintiendra le système de championnat actuel, qui comprend deux tournois, une grande finale et un repêchage. Les présidents des 16 clubs de deuxième division se réuniront pour analyser le règlement et apporter les modifications nécessaires pour éviter les malentendus.