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Adieu à l’écrivain albanais Ismail Kadare, plusieurs fois nominé au prix Nobel : il avait 88 ans

Adieu à l’écrivain albanais Ismail Kadare, plusieurs fois nominé au prix Nobel : il avait 88 ans

2024-07-01 11:09:24

TIRANA. Le célèbre écrivain albanais Ismail Kadare est décédé aujourd’hui d’une crise cardiaque. Il avait 88 ans. La nouvelle a été confirmée à l’AFP par son éditeur et un hôpital de Tirana. Les médecins ont tenté de réanimer l’écrivain après qu’il ait été admis avec des “signes de vie”, mais il a été déclaré mort à 8h40, heure locale, a indiqué l’hôpital. L’éditeur Bujar Hudhri a confirmé la mort de Kadare. Ses œuvres, dont une œuvre monumentale sous la tyrannie communiste d’Enver Hoxha, sont publiées en Italie par « La nave di Teseo » et par les maisons d’édition du groupe Gems..

(AFP)

Les principaux romans d’Ismail Kadare

Après des débuts en poésie qui lui valent une large reconnaissance, Kadare a acquis une notoriété internationale avec une production narrative dans laquelle, capturant les aspirations profondes de son peuple, il a élaboré des motifs historiques et légendaires de l’Albanie.. Parmi les principaux romans : “Le Général de l’Armée Morte” de 1982, sur la pitoyable recherche des corps des Italiens tombés au combat, “La Ville de Pierre” de 1991, sur un épisode de la guerre des partisans, “Le Palais des Rêves” , ainsi que ceux de 1991, qui présentent l’Empire ottoman comme un symbole de la domination étrangère et du pouvoir qui vient contrôler les rêves de ses sujets.


(AFP)

Nominé à plusieurs reprises pour le prix Nobel de littérature, il a reçu en 2005 le prix Man Booker et en 2018 le prix international Nonino.. Après avoir obtenu son diplôme à Tirana et suivi des études spécialisées à Moscou, il séjourne en Chine, aux États-Unis et en France, où il obtient en 1990 l’asile politique. En 1992, avec la chute du régime, il retourne dans son pays natal. Dans les années 1990, sa production se poursuit abondamment dans le sens de l’allégorie historique.. Dans « D’un décembre à l’autre », il raconte la douloureuse décision de quitter l’Albanie. Dans « La Pyramide », l’histoire de la construction de la pyramide de Khéops est évoquée comme une métaphore d’un totalitarisme utopique au nom duquel d’énormes atrocités ont été commises (Prix Grinzane Cavour en 1998).


En 2003, il publie « La fille d’Agamemnon », dans lequel il décrit les mécanismes froids du régime communiste albanais., envahissant même dans la sphère personnelle. En 2009, il a reçu le prestigieux prix Prince des Asturies, tandis que d’autres prix internationaux lui ont été décernés au fil des années. La dernière remonte à 2023, alors qu’à Tirana, Le président français Emmanuel Macron l’a nommé Grand Officier de la Légion d’Honneur.l’une des plus hautes récompenses décernées par la France.

On se souvient de lui avec une interview de 2023, Ismail Kadare : “Nous faisons déjà partie du rêve européen, nous et l’Italie sommes unis depuis des générations”



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