Adieu amer de Naples : également hors d’Europe. Frosinone va en Serie B. Atalante à la quatrième place

Adieu amer de Naples : également hors d’Europe.  Frosinone va en Serie B.  Atalante à la quatrième place

2024-05-27 08:46:43

Il est difficile de trouver, dans l’histoire récente du cyclisme, une autre star comme ce garçon slovène qui gagne massivement – du moins en apparence – sans faire le moindre effort et avec un sourire qui fait fondre même les critiques les plus endurcis.

Que dire à un champion qui porte le maillot rose dès la troisième journée et remporte six étapes sans qu’aucun adversaire ne puisse l’inquiéter le moins du monde ? Que dire d’un gentil géant qui va vite partout : en montée, en descente, même dans un contre-la-montre où il peut presque suivre un spécialiste comme Ganna ? Rien d’autre ne peut être ajouté. Fin de toutes ces comparaisons épuisantes avec Merckx, Hinault et les autres géants du cyclisme : Pogacar est un champion né de son époque, une époque trop différente pour faire des comparaisons

Ceux qui sont doués pour trouver des pinailles disent que Tadej est imprudent, peu calculateur, trop naïf pour ne pas se heurter tôt ou tard à quelque obstacle. C’est peut-être vrai. Et alors? Le garçon n’a que 25 ans mais nous ne pensons pas qu’il ait besoin de leçons. Que peut-on attribuer à un talent qui compte déjà deux victoires sur le Tour, une sur le Giro d’Italia et six classiques monumentales dans son CV ? Rien, il faut juste espérer qu’il continue à s’amuser, à faire du spectacle partout où il passe. Pogacar est la meilleure affiche du cyclisme. Bien sûr, s’il veut réaliser le doublé Giro-Tour comme Pantani, et aussi participer à la Vuelta pour réaliser le triplé, il devra contenir son exubérance. Mais beaucoup dépendra de ses adversaires. Surtout si Vingegaard, après le terrible accident, revient à lui-même.

Très bien, mais sans adversaires

Cependant, il faut dire que dans ce Giro il n’y avait malheureusement aucun rival capable de le mettre en difficulté. Le Colombien Martinez (deuxième) et le Gallois Thomas (troisième), 10 minutes derrière, ne l’ont jamais attaqué, déjà heureux de monter sur le podium. Le cyclisme, par nature, est compétition, rivalité, dualisme. Attaques, méfaits, rebondissements. Durant ces trois semaines, il n’y eut qu’un seul ténor, les autres, en raison d’une infériorité évidente, ne furent que de pâles figurants. Même le caviar, si on en mange tous les jours, fatigue à la longue. Alors Pogacar gagne haut la main : au bout d’un moment, ça vous remplit. Il n’y a pas de suspense, il n’y a pas d’incertitude. Même un phénomène comme Merckx, sur son chemin a rencontré des durs comme Felice Gimondi, Luis Ocana, Bernard Thevenet, Tista Baronchelli et bien d’autres champions qui, dès que le Cannibale était distrait, lui ont donné du fil à retordre. Mais dans ce Giro, il n’y a pas eu d’histoire. Mais ce n’est certainement pas la faute de Pogacar qui a au contraire tout fait pour le maintenir en vie avec ses exploits et ses gestes de sympathie généreuse. Comme celle de la gourde offerte à l’enfant sur la route qui restera dans la mémoire du cyclisme.

Une fois, en 1930, ils donnèrent beaucoup d’argent (22 500 lires, correspondant au prix de la victoire finale) à Alfredo, Binda, l’Imbattable, pour qu’il reste chez lui. Il était trop supérieur et le public en avait assez de le voir toujours sur le podium. Bon, au prochain Giro, étant donné que Pogacar devrait revenir, il s’agira plutôt d’inviter tous les bons. Tu verras que Tadej sera aussi moins gentil



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