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Adoption illégale au Guatemala : une femme révèle son histoire de séparation forcée

Adoption illégale au Guatemala : une femme révèle son histoire de séparation forcée

Volée à sa famille au Guatemala alors qu’elle n’avait que quelques heures de vie, une femme adoptée par un couple de Québécois a récemment découvert, après avoir retrouvé sa mère biologique, qu’elle avait été victime d’un vaste réseau de trafic d’enfants. Marjorie Normandin, aujourd’hui âgée de 30 ans, s’insurge contre cette réalité et se demande comment cela a pu se produire au Québec, il n’y a pas si longtemps.

Pendant la guerre civile qui a sévi au Guatemala dans les années 1980 et 1990, de nombreuses adoptions illégales d’enfants ont eu lieu. Des centaines, voire des milliers de bébés ont été arrachés à leur mère sans leur consentement. Le réseau était bien organisé, et les parents adoptifs de Marjorie au Québec n’avaient aucun doute sur la légalité de l’adoption, car les documents étaient signés et authentifiés par les autorités guatémaltèques.

En 2018, Marjorie décide de retrouver sa famille biologique après un premier voyage dans son pays natal. Après des années de recherches infructueuses, elle retourne à Guatemala City et affiche ses propres photos dans l’espoir de retrouver sa mère. Quelques mois plus tard, une femme qui prétend être sa mère la contacte via Messenger. Après vérification par un test ADN, il s’avère qu’il s’agit bien de sa mère biologique. Marjorie est bouleversée par l’histoire de sa naissance, apprenant qu’elle a été enlevée à sa mère peu après sa naissance.

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Au cours des derniers mois, Marjorie a pu rencontrer sa famille élargie et visiter le village natal de sa mère. Elle prévoit d’y retourner à la fin de l’été. La fondation Racines perdues, qui aide les Guatémaltèques adoptés à retrouver leur famille biologique, soutient Marjorie et d’autres personnes dans leur quête de vérité. L’organisme a accompagné plus de 500 personnes d’origine guatémaltèque adoptées par des Québécois et d’autres nationalités dans leurs démarches.

Des reportages ont été publiés ces dernières années concernant ces adoptions illégales au Guatemala, ce qui a contribué à sensibiliser l’opinion publique sur cette réalité. La fondatrice de Racines perdues, elle-même victime d’une adoption illégale, milite pour que les gouvernements canadien et québécois reconnaissent l’existence de ce réseau de trafic d’enfants. Elle estime que c’est un devoir de mémoire collective.

Il est important de souligner que le contenu a été modifié et réécrit pour des raisons de clarté et de concision.

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