Aéroport de Gênes, le conseil d’administration est devenu caduc : désormais l’avenir ne tient qu’à un fil

Gênes. ET le conseil d’administration de l’aéroport de Gênes est tombé. Ainsi se termine une journée sur le terrain pour le port génois. L’assemblée générale extraordinaire, après la manœuvre du chambre de commerce qui a exercé le droit de premier refus sur 15% que MSC avait repris d’Aeroporti di Roma, n’a pas voté la nécessaire recapitalisation de 4,5 millions d’euros tenus de respecter les limites minimales légales. Et maintenant le spectre du… dissolution.

Cette décision a été une surprise la semaine dernière. La chambre de commerce génoise a en effet l’opération de l’armateur Gianluigi Aponte a été bloquée qui avait déjà conclu un accord avec AdR, société contrôlée par Benetton, pour reprendre sa part pour environ un demi-million d’euros. Une démarche prise par le président lui-même Alphonse Lavarello avait encouragé en vue d’amener de nouveaux passagers à l’aéroport. La municipalité de Gênes elle-même, initialement intéressée par l’acquisition de ces 15%, avait approuvé la vente, garantissant qu’elle entrerait toujours dans l’actionnariat à l’avenir.

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A la veille de la réunion, donc, la Chambre de Commerce s’est présentée avec 40% des actions, mettant 11% sur la table pour les vendre à MSC. Cependant, à ce moment-là, il a abandonné le match, comme cela était prévisible. L’Autorité du Système Portuaire, qui reste toujours l’actionnaire majoritaire avec 60% du capital, n’a pas voté en faveur de l’augmentation de capital.

Immédiatement après, le conseil d’administration présidé par Alphonse Lavarello il a démissionné en bloc, à l’exception de Alexandre Cavo (faisant partie de la Chambre de Commerce) qui était présent à la réunion mais pas à la réunion du Conseil d’Administration. Et c’est précisément le conseil d’administration – désormais caduc – qui doit procéder sans délai dissolution de la société en l’absence du capital minimum légal.

L’avenir de l’aéroport Cristoforo Colombo est plus incertain que jamais. Dans les plans de chambre de commerce il pourrait y avoir grimper vers le contrôle de l’entreprise, sachant que l’Autorité Portuaire a l’intention de céder une partie de ses actions, puis de les revendre à des particuliers selon ses propres appréciations. Mais voilà que le plan de relance imaginé par Lavarello et le directeur général Francesco D’Amicoaxé sur la synergie avec les croisières, subit inévitablement un lourd revers.

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2024-07-29 22:04:00
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