:focal(2995x2102.5:3005x2092.5):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KSYODHLMNBBMDA7B5YPJPTFVNY.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/24GHBPUV4JC5BGLLDNANOPKI6Q.jpg "Affaire de meurtre à Anderlecht : témoignages et expertises au procès de Miroslaw Niedziecwki")
L’une des premières intervenantes, qui faisait partie de l’équipe SMUR requise sur les lieux du crime, a été marquée par la quantité de sang présente, a-t-elle expliqué lundi devant la cour d’assises de Bruxelles. “Il y avait du sang, du sang, du sang… Partout dans l’appartement”, s’est exprimé le témoin. Dans ce procès, Miroslaw Niedziecwki, âgé de 65 ans, est accusé d’avoir commis un meurtre sur la personne de Miroslaw Dymko, le 26 décembre 2021 à Anderlecht.
“La victime était assez agitée”, a poursuivi l’intervenante. “Son état est resté stable jusqu’à l’arrivée à l’hôpital”, a ajouté le médecin qui faisait également partie de l’équipe SMUR. “Par contre, on ne parvenait pas à comprendre ce qu’il disait.”
Les policiers qui sont intervenus ont eux aussi été entendus par la cour lundi. Ils ont expliqué qu’après avoir découvert la victime dans la pièce principale de l’appartement, ils sont tombés sur l’accusé qui était couché sur un lit et qui regardait la télévision. “Il était imperturbable”, a déclaré un policier. “C’était comme si on n’existait pas. On n’était pas là”, a ajouté son collègue.
Le 26 décembre 2021 vers 19h30, la zone de police Bruxelles-Midi a été appelée dans un immeuble de la rue des Goujons à Anderlecht. Sur place, les policiers ont trouvé, dans l’appartement du premier étage, un homme agenouillé sur le sol en train d’éponger une mare de sang. Ils ont constaté avec effroi, lorsque celui-ci s’est levé, obtempérant à leurs injonctions, qu’il présentait une plaie béante de part et d’autre de la gorge et une autre plaie importante à la main gauche. Les premiers soins lui ont alors immédiatement été prodigués. L’homme a été identifié comme étant Miroslaw Dymko, âgé de 60 ans. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital. Il y est décédé vers 21h30.
Lors de la fouille de l’appartement, les policiers ont constaté la présence d’un autre homme dans une chambre. Il était couché sur un lit et regardait la télévision. Ses mains étaient tachées de sang. Il sera identifié comme étant Miroslaw Niedziecwki, l’accusé.
Les expertises toxicologiques ont révélé une intoxication éthylique sévère tant chez l’accusé que chez la victime.
Selon la version de l’accusé, son ami Miroslaw Dymko, qu’il surnomme Krawiec, était venu chez lui vers 17h00. Ils avaient tous deux consommé de la bière polonaise et de la vodka. Puis la victime a commencé à jouer avec un couteau qu’elle passait près de sa gorge. Il a alors voulu le lui reprendre et a ensuite vu le sang couler, a-t-il dit, sans pouvoir expliquer précisément les gestes qui ont été posés.
L’accusé a assuré qu’il n’a pas tenu ce couteau et qu’il n’a fait que retenir la main de la victime qui le tenait.