Nouvelles Du Monde

Affaire d’escroquerie : Le rappeur Kilifeu au centre d’un dossier judiciaire

Affaire d’escroquerie : Le rappeur Kilifeu au centre d’un dossier judiciaire

Le rappeur et activiste du mouvement Y en a Marre, Landing Mbissane Seck, connu sous le nom de Kilifeu, a été au cœur d’une affaire judiciaire impliquant un marché de vente de fer d’une valeur de 200 millions de FCFA. L’activiste a joué un rôle de facilitateur dans la collaboration entre les personnes nommées T. Sylla et F. Dieng, respectivement plaignant et accusé, dans cette affaire d’escroquerie portant sur 13 millions de FCFA.

Le 6 décembre, l’affaire a été jugée devant le tribunal correctionnel de grande instance de Dakar, mettant en évidence un commerce qui a échoué.

Il ressort des débats d’audience que le prévenu, F. Dieng, voulait récupérer un marché de fer d’une valeur de 200 millions de FCFA en versant 50 millions de FCFA. Ne disposant que de 30 millions de FCFA, il a contacté Kilifeu pour lui faire part du projet et lui a demandé de participer avec une commission à la clé. Kilifeu a alors approché le plaignant T. Sylla, qui s’est montré intéressé mais a demandé des garanties de remboursement dès l’arrivée de la marchandise à Dakar, provenant de Bosnie. Il a alors fait un chèque de 12 millions de FCFA, remis à l’activiste, qui l’a transmis à F. Dieng. Ce dernier, qui avait promis de rembourser le prêt dans un mois, n’a finalement pas respecté son engagement et a été poursuivi pour escroquerie.

Lire aussi  wo Salon de la Bourse : Apple | Nvidia | Nel - Frank Thelen à propos de BYD, de l'IA et des technologies de la santé - Vidéo

L’activiste Landing Mbissane Seck, alias Kilifeu, a comparu en tant que témoin dans ce dossier, expliquant qu’il avait mis F. Dieng et T. Sylla en contact. Il a également déclaré avoir ajouté un million à la somme initiale.

Dans sa plaidoirie, la partie civile a relevé le caractère intentionnel du délit d’escroquerie et a demandé des dommages et intérêts de 13 millions de FCFA, ainsi que la contrainte par corps. Le parquet a relevé plusieurs éléments constitutifs du délit d’escroquerie et a requis une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme contre l’accusé.

La défense a réfuté les accusations contre son client et a plaidé la relaxe, soutenant que le business de son client n’avait pas abouti mais existait bel et bien. Le tribunal a finalement reconnu F. Dieng coupable d’escroquerie et l’a condamné à 3 mois de prison ferme et au paiement de 13 millions de FCFA pour toutes les charges et préjudices.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT