2024-12-02 23:05:00
Le responsable des opérations aurait dû réfléchir à des alternatives
Selon le parquet, le chef des opérations aurait pu réévaluer la situation et réfléchir à une solution alternative avant d’utiliser le gaz poivré. Par exemple, faire appel à une équipe d’opérations spéciales ou à un interprète. Il n’était alors pas du tout nécessaire d’utiliser du gaz poivré, selon le procureur général Dombert : “Ce faisant, il a déclenché une chaîne qui a ensuite conduit à la mort de Mouhamed Dramé.”
Le fait que des acquittements aient été demandés pour les quatre autres accusés était dû à ce que l’on appelle « erreur de fait ». “Les fonctionnaires qui… Les DEIG et les tireurs ont tous fait l’objet d’une erreur de licence. Autrement dit, ils ont imaginé une situation qui, si elle avait réellement existé, leur aurait donné le droit d’intervenir comme ils l’ont fait. »a expliqué Dombert. Au moment où Dramé s’est approché d’eux, un couteau à la main, les policiers ont pensé qu’ils devaient se défendre. Même s’il n’était pas clair que Dramé ait réellement voulu s’en prendre aux policiers. Ce point était important pour le parquet : il ne disposait d’aucun indice selon lequel le jeune se serait précipité vers les policiers avec l’intention de les agresser.
Le verdict est attendu la semaine prochaine
Les demandes du ministère public ne font que refléter son appréciation juridique des faits. Mercredi, les avocats de la défense des policiers et l’avocat du co-plaignant, qui représente les proches de Mouhamed Dramé, prononceront leurs discours de clôture. Le verdict doit être prononcé le 12 décembre. Jusqu’à ce que cela soit juridiquement contraignant, tous les accusés sont présumés innocents.
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