Vendredi, la Cour d’appel de Casablanca a décidé de reporter l’examen du dossier du célèbre chirurgien esthétique Hassan Tazi au 8 mars, pour permettre à la défense de poursuivre ses plaidoiries. L’avocate Fatima Zahra Ibrahimi a continué sa plaidoirie lors de cette audience, en réfutant les accusations portées contre son client. Elle a souligné que Hassan Tazi était “le gardien et responsable” de sa clinique, et non pas directement impliqué dans les actes médicaux effectués par d’autres professionnels de santé.
Elle a également questionné pourquoi Tazi était tenu responsable des honoraires médicaux fixés par la loi, et a souligné que de nombreux témoins avaient été reçus par la clinique sans avoir eu de contact direct avec le propriétaire. Elle a notamment mentionné le cas d’une femme qui avait accouché prématurément à la clinique et dont l’enfant avait reçu les soins nécessaires.
Fatima Zahra Ibrahimi a plaidé pour l’acquittement de Hassan Tazi et de son épouse, Mounia, affirmant que cette dernière ne fréquentait pas la clinique et n’avait pas de lien direct avec les accusations portées contre son mari. Elle a souligné que le témoignage d’une autre accusée ne pouvait être retenu comme preuve contre Mounia.
Hassan Tazi, son frère, son épouse et cinq autres personnes sont accusés de plusieurs crimes, notamment de traite d’êtres humains, d’exploitation de personnes vulnérables, d’escroquerie envers des bienfaiteurs, de falsification de documents médicaux, d’exploitation de mineurs et de constitution d’une bande criminelle. Le dossier sera examiné à nouveau le 8 mars.