L’avocat de Stevan Mathieu s’est dit “satisfait” de la décision de la juge d’instruction. “L’enlèvement et la séquestration ne pouvaient résister à l’examen des faits”, a affirmé Me Guillaume Routel au Parisien. De leur côté, le père et la belle-mère de Leslie ont exprimé leur “outrage et leur totale incompréhension”.
Enterrer les corps et nettoyer la scène de crime
Un des suspects aurait impliqué Stevan Mathieu dans l’affaire, notamment en raison de son impressionnant CV. Surnommé “le K”, il aurait combattu en Ukraine après l’invasion russe et serait capable de fabriquer des bombes artisanales, de manier des explosifs et “de faire disparaître des gens”.
Travaillant comme veilleur de nuit au moment des faits, il serait arrivé sur les lieux du drame le 26 novembre, quelques heures après les meurtres. Il aurait aidé à enterrer les corps, à nettoyer la scène de crime, puis, environ trois semaines plus tard, à déplacer la dépouille de Leslie des Deux-Sèvres en Charente-Maritime. Stevan Mathieu bénéficie toujours de la présomption d’innocence.
En novembre dernier, les cinq hommes mis en examen depuis avril ont été entendus à nouveau. La juge d’instruction en charge du dossier a organisé une confrontation afin d’affronter leurs versions et établir la chronologie exacte des événements. Selon “le Parisien”, l’échange s’est révélé tendu.