Le procès de l’affaire des empoisonnements de patients se poursuit, avec une accélération ces dernières semaines. Cependant, en arrière-plan, un débat juridique a surgi pour savoir si, dans l’attente de son possible procès et en vertu de la présomption d’innocence, Frédéric Péchier peut exercer la médecine. Depuis 2017, l’anesthésiste et ses avocats ont multiplié les recours pour faire valoir leurs droits. La chambre de l’instruction de Besançon a décidé que Frédéric Péchier ne peut pas exercer toute activité liée à l’anesthésie-réanimation, ni prescrire ni être en contact physique avec un patient, mais il peut exercer une activité de conseil en tant que médecin régulateur ou médecin du sang. En parallèle, les investigations se poursuivent pour déterminer l’éventuelle responsabilité de Frédéric Péchier dans les arrêts cardiaques suspects des patients.
Des robots dotés de bon sens – Actualité de l’Université de Bielefeld
Le professeur Philipp Cimiano de l’université de Bielefeld et le professeur Michael Beetz de l’université de Brême