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Agence des Recettes : instructions opérationnelles en matière de légitime défense fiscale (Circulaire n°21/E)

by Nouvelles

L’Agence des revenus a publié le 7 novembre 2024 le Circulaire n° 21/E concernant l’institut renouvelé delégitime défense fiscale dont une brève discussion est fournie ci-dessous.

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1. Présentation.

Tout d’abord, il convient de préciser que la légitime défense désigne le pouvoir/devoir de l’Administration financière d’annuler, de révoquer ou de modifier (en tout ou en partie) des actes illégitimes émis antérieurement, soit de sa propre initiative, soit à l’instigation de l’Administration financière. contribuable, sans qu’il soit nécessaire de faire appel à l’autorité judiciaire.

La circulaire 21/E présente et illustre les changements réglementaires introduits dans articles 10-quater et 10-quinquies de Déclaration des droits du contribuable (loi du 27 juillet 2000, n. 212), telle que modifiée par le décret législatif n. 219/2023.

La circulaire précise que l’intervention réglementaire susmentionnée fait partie des mesures visant à garantir l’efficacité du système fiscal à travers une gestion plus uniforme et transparente du pouvoir de légitime défense.

2. Champ d’application de la légitime défense fiscale.

Il existe deux types d’autoprotection :

  1. Légitime défense obligatoire (art. 10-quater):

Description des cas obligatoires dans lesquels l’administration est tenue d’intervenir pour annuler ou rectifier un acte entaché d’une illégitimité manifeste, notamment :

  • Erreur de personne ;
  • Erreur évidente de logique ou de calcul ;
  • Double imposition ;
  • Non-prise en compte des paiements régulièrement effectués.
  1. Auto-défense facultative (art. 10-quinquies):

Pouvoir discrétionnaire de l’Office pour procéder à l’annulation des documents, même en l’absence des conditions impératives prévues par l’art. 10-quater, lorsqu’il existe d’autres défauts de légitimité ou de mérite.

3. Les principes clés de l’exercice du pouvoir de légitime défense.

Les principes juridiques qui régissent la légitime défense sont décrits :

  • Légalité: chaque intervention doit être conforme aux normes de référence.
  • Bonne performance et impartialité de l’administration: tel qu’établi par l’art. 97 de la Constitution, les Offices doivent garantir une action administrative transparente et raisonnable.

4. Procédure d’autodéfense obligatoire.

Les étapes procédurales que l’administration est tenue de suivre en cas d’autoprotection obligatoire sont analysées :

  • Activation du bureau: une demande du contribuable n’est pas nécessaire pour lancer la procédure.
  • Communication d’annulation: l’Office doit notifier au contribuable l’annulation de l’acte en précisant les motifs.
  • Relation avec le litige: il est précisé que l’exercice de la légitime défense ne suspend pas automatiquement les termes du litige, sauf si l’annulation est totale.

5. Demande de légitime défense et obligations du contribuable.

Les conditions formelles et substantielles pour introduire une demande de légitime défense sont décrites :

  • La demande doit être adressée à l’Office qui a émis l’acte attaqué.
  • Doit contenir :
  • Les données d’identification du contribuable et de l’acte.
  • Les raisons de l’illégitimité ou du caractère infondé de l’acte.
  • Toutes pièces justificatives.

6. Évaluation de la demande et enquête préliminaire.

Concernant les phases d’enquête :

  • Examen préliminaire: vérification de la recevabilité de la demande et des conditions factuelles et juridiques.
  • Décision: l’Office est tenu d’examiner tous les éléments fournis par le contribuable et de justifier adéquatement le rejet ou l’acceptation de la demande.
  • Effets sur les procédures fiscales: il est rappelé que le rejet d’une demande n’empêche pas le contribuable d’engager toute action en justice.

7. Coordination avec le processus fiscal

Il clarifie la manière dont la légitime défense doit être coordonnée avec le processus fiscal en cours.

En particulier:

  • L’exercice de la légitime défense n’affecte pas la compétence des Commissions Fiscales.
  • Si la légitime défense est exercée après une décision favorable au contribuable, l’annulation de l’acte doit tenir compte des décisions déjà rendues par le juge.

8. Limites et contraintes à l’exercice de la légitime défense.

Les limites dans lesquelles l’administration peut intervenir sont décrites :

  • Interdiction de porter préjudice aux tiers: l’annulation ne peut porter atteinte aux droits acquis par des tiers.
  • Opportunité: la légitime défense doit être exercée dans un délai raisonnable, sous peine de violation du principe de sécurité juridique.
  • Contraintes budgétaires: L’annulation ne peut pas entraîner un impact disproportionné sur les finances publiques.

9. Fonctions des organes de contrôle interne.

Le rôle des gestionnaires et des bureaux chargés du contrôle de la régularité des documents est mis en valeur à travers les activités de :

  • Surveillance: les organes de contrôle doivent garantir que la légitime défense s’exerce de manière uniforme sur tout le territoire national.
  • Rapport: toute irrégularité doit être rapidement communiquée aux bureaux compétents.

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