“Nous ne sommes pas en plein conflit armé et pourtant…” Dans un communiqué qui ressemble davantage à une lettre ouverte, le porte-parole du syndicat libéral des pompiers bruxellois a exprimé son désarroi ce matin, suite aux agressions subies par certains pompiers lors de la nuit du réveillon. Pour rappel, la nuit du réveillon a été particulièrement agitée à Bruxelles. Six personnes ont été blessées, la police a interpellé plus de 200 personnes, et de nombreuses voitures ont été incendiées…
“Le plan anti-agressions, y compris celui de Pascal Smet datant de 2018, ne sert à rien”, déclare Eric Labourdette, qui dénonce également les campagnes de prévention du ministère de l’Intérieur : “agresser un pompier, ce n’est pas drôle”, et cela ne sert à rien non plus!”
“Lorsque la prévention ne fonctionne pas, il ne reste que la répression. Oui, mais…. Début décembre, un policier a témoigné. Les autorités laissent-elles la porte ouverte aux émeutes lors du réveillon de nouvel an ? “Chaque année, on doit se barricader au lieu d’intervenir”, a dénoncé ce haut gradé, affirmant dans la foulée que les années précédentes, ils ont reçu l’ordre de ne pas intervenir pour éviter la confrontation entre les jeunes et la police”, dénonce Labourdette. Qui ose poser la question : “donc on laisse, délibérément, les secours prendre des pavés sur la gueule pour éviter une escalade ?”