Air : voyage rétrofuturiste dans l’espace pour célébrer “Moon Safari”

Air : voyage rétrofuturiste dans l’espace pour célébrer “Moon Safari”

Pour la tournée internationale célébrant les vingt-cinq ans de son premier album rétrofuturiste “Moon Safari”, le duo emblématique de French Touch Air a commencé son voyage samedi à Genève, au Victoria Hall, dans le cadre du Festival Antigel. Ils ont interprété leur répertoire dans l’ordre, agrémenté de neuf autres titres.

Une scénographie rappelant un grand écran de cinéma, des jeux de lumière évoquant “2001, l’odyssée de l’espace” de Kubrick, et Air qui entre en scène tout de blanc vêtu comme à son habitude. Le public était transporté vers la Lune dès le début, sous les yeux de deux yeux blancs en forme d’étoile rouge. Les premières impressions laissées par le duo formé par Nicolas Godin et Jean-Benoît Dunckel, accompagné du batteur Louis Delorme, étaient cinématographiques, stellaires et très soignées.

Ces impressions étaient presque irréelles, oniriques, à l’image du voyage musical proposé par leur premier album “Moon Safari” sorti en 1998, qui a marqué son époque grâce à ses mélanges exquis entre orchestrations instrumentales et production électronique.

Pour célébrer les vingt-cinq ans de la sortie de ces dix titres, dont le fameux “Sexy Boy”, le duo de la French Touch s’est préparé à Rouen lors d’une résidence et d’un premier concert privé. L’étape à guichets fermés à Antigel a officiellement lancé leur tournée internationale qui passera par le Royal Albert Hall de Londres, avec des dates de plus en plus nombreuses.

Du début avec le fantastique et psychédélique “La femme d’argent” à l’épilogue avec “Le voyage de Pénélope”, en passant par “Kelly Watch the Stars” et “New Star in the Sky (Chanson pour Solal)”, Air revisite son répertoire rétrofuturiste de manière douce, profonde, mélancolique et psychédélique.

Avec neuf autres titres aux visuels célestes, dont “Highschool Lover” dans la bande originale du film “Virgin Suicides” de Sofia Coppola, le concert accentue l’atmosphère cinématographique, entre claviers, synthétiseurs, basses, guitares, percussions, batterie électronique et voix robotisées.

Air déploie une cohérence artistique remarquable, avec une attention aux détails allant des souffles mélodiques chaleureux aux rythmiques glaciales, en passant par les motifs instrumentaux. À la fin du spectacle, avec “Don’t Be Light” et “Electronic Performers” et quelques effets stroboscopiques, la Lune semblait à portée de main. Le public, debout, applaudissait leurs héros interstellaires ce soir-là au Victoria Hall.

Olivier Horner
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