L’héritage de Wagner : comment les mercenaires tchétchènes prennent le relais en Ukraine.

La mort d’Evgueni Prigojine, ancien chef de Wagner, a marqué un tournant, mais n’a pas signifié la fin de son influence. Ses anciens combattants ont trouvé refuge au sein des bataillons de Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, consolidant ainsi le pouvoir de ce dernier au sein de l’armée russe.

Dans un hôpital discret de Lougansk, des médecins témoignent de cette transition. « Si un hôpital est le nôtre et l’autre du ministère de la Défense, tout le monde essaie d’aller au nôtre parce que nous n’abandonnons personne », explique l’un d’eux.

L’intégration forcée des unités indépendantes dans l’armée russe,suite à la rébellion de wagner,n’a pas totalement éteint l’autonomie des forces spéciales d’Akhmat.Financées en grande partie par Kadyrov,elles attirent désormais des volontaires de toute la Russie,renforçant l’influence du dirigeant tchétchène.

Un soldat d’Akhmat, Dobrynin, illustre cet état d’esprit : « Nous sommes un seul pays. De Moscou à l’Oural et à l’Extrême-Orient ». Il a participé à une opération audacieuse près de la ville russe de Sudzha, en progressant avec son unité dans un gazoduc abandonné. Les conditions extrêmes ont choqué les médecins, qui ont constaté des dommages pulmonaires importants.

Le commandant de l’hôpital,Konstantin Florich,alias “Bulia”,un ancien de Wagner,supervise les soins de 115 blessés avec une équipe de neuf médecins. Il souligne les différences de traitement par rapport à d’autres unités, affirmant avoir obtenu de meilleurs résultats et regrettant le manque d’ouverture des autres hôpitaux.

L’hôpital arbore des symboles variés, allant du portrait du père de Kadyrov au crâne de Wagner.Des membres du groupe Roussitch, connu pour ses liens avec l’idéologie néonazie, y sont également soignés.Parmi eux, un soldat équatorien nommé Oriol, qui explique avoir rejoint le combat par vocation et non par idéologie.

La région de Toretsk, où Oriol a été blessé, est un point chaud du conflit. Les drones y sont omniprésents, causant de nombreuses victimes.Un chirurgien surnommé Diego et une infirmière nommée malaya extraient des éclats d’obus de la jambe d’un soldat. Diego, qui a rejoint l’armée pour aider les blessés, témoigne de l’intensité des combats, notamment lors de la bataille de Bakhmout.

Un autre soldat, Zuchara, a été victime d’une attaque chimique. L’hôpital d’Akhmat dispose d’un équipement de pointe, financé par Kadyrov, qui n’est pas disponible dans d’autres établissements.

Un médecin insiste sur la philosophie d’Akhmat : « Nous ne pensons pas qu’il y ait des patients impossibles à sauver, des soldats qui savent avec certitude qu’ils vont mourir. Nous nous battons pour tous,nous nous battons jusqu’au bout pour chacun d’eux.C’est ce que j’aime dans cette unité. »

Bulia souligne l’importance accordée aux troupes d’assaut, une philosophie héritée de Prigojine. Il cite une conversation avec Apti Alaoudinov, un général d’Akhmat, qui lui a demandé de « sauver [leurs] garçons ».

« Apti Aranóvich [Alaudínov, le général de Ajmat], Yevgueni Viktoróvich [Prigozhin], el abuelo Dmitri Utkin [comandante de Wagner, fallecido en el mismo avión que Prigozhin]… Son ese tipo de gente que va hasta el fondo y no lucha por el poder, son los comandantes competentes », dice Bulia. « Esos son [los mandos] a los que aman los rusos », agrega.

Bulia

L’hôpital dispose d’une ambulance blindée, modifiée pour résister aux attaques.

Les militaires russes insistent sur la menace croissante des drones. Le docteur Diego affirme que les blessures par balle sont devenues rares,tandis que Vasili,un commandant d’unité de drones d’Akhmat,estime que les drones sont responsables de plus de la moitié des décès.

« Cuando vi un dron por primera vez hace dos años, no sabía qué era. La guerra ha cambiado totalmente,es más aterradora »,agrega.

Psij

Les unités de drones d’Akhmat se déplacent constamment pour éviter les frappes ennemies. Elles réparent et modifient leurs drones, soulignant l’importance de neutraliser les soldats ennemis pour protéger leurs propres troupes.

Un autre commandant d’Akhmat, Fartobi, met en garde contre les drones à câble de fibre optique, difficiles à contrer.

Akhmat a formé plus de 1 500 soldats à l’utilisation des drones, insistant sur la pratique et l’expérience des instructeurs.

De nouvelles recrues participent à une session d’entraînement. Volodia, un volontaire local depuis 2014, explique avoir rejoint le combat après que les forces ukrainiennes ont attaqué son village. Il aspire à la paix et regrette la division entre les populations.

Andréi, un jeune soldat, partage cet espoir de paix, soulignant que l’avenir dépend également de l’Ukraine.

L’Héritage de Wagner : Comment les Mercenaires tchétchènes prennent le Relais en Ukraine

La mort d’Evgueni Prigojine, l’ancien chef de Wagner, a marqué un tournant. Cependant, son influence n’a pas disparu. Ses anciens combattants ont trouvé refuge au sein des bataillons de Ramzan Kadyrov, le président tchétchène, consolidant ainsi le pouvoir de ce dernier au sein de l’armée russe.

La Transition et l’Influence Croissante d’Akhmat

L’intégration forcée des unités indépendantes dans l’armée russe n’a pas totalement éteint l’autonomie des forces spéciales d’Akhmat. Financées en grande partie par Kadyrov, elles attirent des volontaires de toute la Russie, renforçant l’influence du dirigeant tchétchène. Les médecins témoignent de cette transition, avec des hôpitaux comme celui de Lougansk qui se démarquent par leurs soins.

L’organisation et l’Esprit d’Akhmat

L’hôpital d’Akhmat est sous le commandement de konstantin Florich, alias “Bulia,” un ancien de Wagner. Il supervise les soins de nombreux blessés, en mettant l’accent sur une philosophie de soins qui ne néglige personne. L’hôpital affiche des symboles variés, allant du portrait du père de Kadyrov au crâne de Wagner.

Les soldats d’Akhmat, comme dobrynin, expriment un sentiment d’unité et de loyauté envers la Russie. Ils participent à des opérations audacieuses, et les conditions extrêmes affectent leur santé.

Les Drones et l’Évolution de la Guerre

Les drones sont omniprésents sur le champ de bataille. Les unités de drones d’Akhmat se déplacent constamment pour éviter les frappes ennemies. Elles réparent et modifient leurs drones, soulignant l’importance de neutraliser les soldats ennemis pour protéger leurs propres troupes. Ils ont formé plus de 1 500 soldats à l’utilisation des drones.

FAQ

Qu’est-il arrivé à Wagner après la mort de Prigojine ?

Les combattants de Wagner ont trouvé refuge dans les bataillons de Ramzan Kadyrov, le président tchétchène.

Quel est le rôle d’Akhmat dans ce contexte ?

Les forces spéciales d’Akhmat, financées par Kadyrov, recrutent des volontaires et renforcent l’influence tchétchène au sein de l’armée russe.

Comment les services de santé sont-ils organisés ?

L’hôpital d’Akhmat, dirigé par un ancien de Wagner, met l’accent sur des soins intensifs et une philosophie de ne laisser personne derrière.

Quelle est l’importance des drones dans ce conflit ?

Les drones sont omniprésents, causant de nombreuses victimes, et l’unité Akhmat se concentre sur leur utilisation et la contre-mesure.

Résumé des Points Clés

| Caractéristique | Description |

|—|—|

| Transition | Après la mort de prigojine, les forces de Wagner se sont intégrées aux unités de Kadyrov. |

| Akhmat | force spéciale tchétchène financée par Kadyrov, avec un fort esprit d’unité et de soins. |

| Hôpital | Dirigé par un ancien de Wagner, avec des soins intensifs, un équipement de pointe et une philosophie axée sur le sauvetage de tous les soldats. |

| Drones | Les drones ont une importance croissante sur le champ de bataille, avec des unités Akhmat spécialisées.|