L’invitation était formulée ainsi : « Envie de faire du jiu-jitsu avec un poète jazz et de redéfinir votre concept de dignité ? »
Le jour J, le destinataire s’est retrouvé dans une salle de jiu-jitsu brésilien près de Wall Street, enfilant, pour la première fois de sa vie, l’uniforme ample des arts martiaux connu sous le nom de *gi*. Le mot « ESSAI » était écrit sur la ceinture du *gi*, indiquant le statut provisoire du novice.Pour les autres combattants, il était le type à l’essai.
Le poète jazz, déjà sur le tapis, s’exerçant aux étranglements depuis la position montée, était Alabaster DePlume, un artiste de quarante-quatre ans originaire de Manchester, en Angleterre. Il joue du saxophone (jazz) et parle-chante ses paroles (poète) sur un accompagnement souvent improvisé. L’approche et même le son peuvent rappeler « Astral Weeks » de Van morrison, bien que les chansons soient souvent politiques (« I Was Gonna Fight Fascism ») ou sincèrement affirmatives (« don’t Forget You’re precious »).
deplume était en ville pour préparer une tournée de promotion de son nouvel album, « A Blade As a blade Is Whole ». Il y a trois ans, il a commencé à faire du jiu-jitsu dès qu’il le pouvait, ce qui n’était jamais assez. La discipline lui a apporté clarté et réconfort, après quelques problèmes personnels, et elle a figuré dans certaines des chansons de l’album.
Grand et mince,avec des yeux brillants et un sourire espiègle qui rappelait Peter O’Toole dans une de ses humeurs les plus vives,DePlume a changé de position pour s’allonger sur le dos sur le tapis,sous un partenaire.L’instructeur, Thiago, a dit au type à l’essai d’enjamber une jeune ceinture bleue nommée Eric, qui a commencé à lui enseigner quelques mouvements depuis la position montée. « Êtes-vous prêt à étrangler quelqu’un ? »,a crié DePlume. « Mettez un peu d’étranglement ! Ils ne s’étrangleront pas eux-mêmes. » Au bout d’un moment,tout le monde a changé de partenaire,et soudain,le type à l’essai se battait avec Chad,un jeune homme en sueur avec un protège-dents. Cinq minutes de lutte acharnée, un enchevêtrement de membres et de labeur qui ressemblait un peu à une lutte pour la survie : concept de dignité redéfini.
À proximité, DePlume se battait avec un homme trapu et se murmurait des commentaires avec une douceur qui semblait presque charnelle. « Une chose à la fois. » « Oui. » « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » « Oui. » ensuite,il s’est assis sur le tapis et,posant sa tête sur l’épaule du type à l’essai,a dit : « Si j’essaie de faire une des choses que j’ai appris à faire,c’est un symptôme de mon incapacité à être présent. » Il parlait à la fois de faire de la musique et de faire du jiu-jitsu : mieux vaut réagir sans penser.
« Quand vous vous battez avec quelqu’un, dès que vous *essayez* de faire une chose, vous êtes foutu.C’est comme jouer de la musique. Quel est le contraire du sommeil ? C’est essayer de dormir. »
Dans le vestiaire, DePlume s’est déshabillé et a mis de nombreux colliers et bagues, un T-shirt portant l’inscription « Sonic Liberation Front », un keffieh et un pardessus ample, tout en répondant aux questions des autres combattants sur lui-même. Sur le dos de sa main gauche, il avait un tatouage de six bonshommes allumettes d’affilée. « Ce sont les personnes que j’ai été dans le passé et que j’ai tuées, rejetées et reniées », a-t-il dit. « Je pourrais tout vous raconter à leur sujet, mais je ne le souhaite pas. Je n’ai plus besoin de les traiter avec cruauté. »
Il a mis sa sacoche de saxophone sur son épaule. Eric, la ceinture bleue, qui travaille dans la finance immobilière, a ouvert la voie à un café dans une ancienne banque sur Exchange Place. Les lutteurs ont pris un café et ont parlé d’humilité et d’acceptation, et de l’acte, comme l’a dit DePlume, de « recevoir gracieusement » les remarques et les expériences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, comme on pourrait absorber les efforts d’un autre combattant.« Qu’est-ce que je veux dire ? » DePlume a fait une pause. « Être content. » Il a récité quelques vers de « Thank You My Pain », une chanson de l’album. Puis il a dit : « J’ai récemment subi une opération dentaire,en me souvenant de ceci : il est impoli d’échapper à sa douleur. La douleur a pris du temps pour moi. »
Le type à l’essai, bien que peu désireux de paraître impoli, a noté quelques douleurs fraîches : fléchisseurs de la hanche, côtes, brûlure de tapis sur le dessus de ses orteils.
« Je dis toujours au type à l’essai »,a dit DePlume,« le type à l’essai fait preuve de plus de courage que tout le reste de la pièce réunie. » Il a parlé dans l’appareil d’enregistrement du type à l’essai.
« À vous qui écoutez, qui êtes un vous différent de celui qui est assis avec moi, et qui savez quelque chose que le vous qui est assis avec moi maintenant ne sait pas encore : vous êtes incroyable, vous êtes magnifique. »
Alabaster DePlume
jiu-jitsu, Poésie et Dignité : L’Expérience avec Alabaster DePlume
Introduction
Plongez dans l’univers d’Alabaster DePlume, poète jazz et pratiquant de jiu-jitsu, et découvrez comment cette combinaison inhabituelle redéfinit la dignité. Ce récit vous emmène de la salle de sport aux réflexions profondes, en passant par les combats acharnés sur le tapis.
Le Début de l’Aventure
L’invitation était claire : “Envie de faire du jiu-jitsu avec un poète jazz et de redéfinir votre concept de dignité ?” Le destinataire, un “type à l’essai”, se retrouve dans un dojo près de Wall Street.Le gi, costume ample d’arts martiaux, pour la première fois enfilé.
Alabaster DePlume : Artiste et Combattant
Alabaster DePlume, saxophoniste et poète de 44 ans originaire de Manchester, est en ville pour promouvoir son nouvel album. Le jiu-jitsu, qu’il pratique depuis trois ans, lui apporte clarté et réconfort.
Sur le Tapis
DePlume, grand et mince, échange des mouvements et des paroles philosophiques sur le tapis. L’instructeur demande au “type à l’essai” de se battre avec une jeune ceinture bleue, Eric. Le combat commence : un concept de dignité redéfini.
La Philosophie de DePlume
“Quand vous vous battez avec quelqu’un, dès que vous essayez de faire une chose, vous êtes foutu.” Il relie cela à la musique : mieux vaut réagir sans penser.
Le vestiaire et les Révélations
Après l’entraînement, DePlume se change, orné de bijoux et d’un t-shirt “Sonic Liberation Front”. Il révèle un tatouage de six bonshommes allumettes représentant son passé, puis partage sa philosophie de l’acceptation et de la grâce.
Le Café et la Réflexion
Au café, les lutteurs discutent d’humilité et de l’acceptation des expériences de la vie. DePlume récite des vers, partage ses réflexions sur la douleur, et conclut par une inspiration.
Le Bilan du “Type à l’Essai”
Le “type à l’essai” ressent les douleurs, mais deplume offre une dernière perspective encourageante.
La Conclusion
DePlume adresse un message d’espoir et de beauté, incarnant une pratique du jiu-jitsu ancrée dans la philosophie et l’expression artistique.
Foire Aux Questions (FAQ)
Qu’est-ce que le jiu-jitsu brésilien ?
Un art martial axé sur le combat au sol, utilisant des clés et des étranglements.
Qui est Alabaster DePlume ?
Un poète jazz anglais jouant du saxophone et chanteant ses paroles.
Qu’est-ce que le “gi” ?
L’uniforme d’arts martiaux utilisé dans le jiu-jitsu.
Où se déroule l’histoire ?
Principalement dans une salle de jiu-jitsu près de Wall Street, à New York.
Quel est le thème principal de l’article ?
La redéfinition de la dignité à travers le jiu-jitsu et la philosophie d’Alabaster DePlume.
Tableau Récapitulatif : Alabaster DePlume et le Jiu-Jitsu
| Aspect | Détails |
| —————— | ———————————————————————- |
| Profession | poète Jazz, Saxophoniste |
| Âge | 44 ans |
| Nationalité | Anglaise |
| Art Martial | Jiu-Jitsu Brésilien |
| Philosophie | Réagir sans penser, accepter les expériences de la vie. |
| Lieu de l’action | salle de jiu-jitsu près de Wall Street, New York. |
| Objectif | Promotion de son nouvel album, trouver clarté et réconfort. |