À Santa Marta, l’alarme se déclenche en raison de la présence sur les plages de la ville de l’espèce marine connue sous le nom de « frégate portugaise ». Les autorités maritimes, sanitaires et environnementales ont alerté la communauté sur cette situation, car il s’agit d’une espèce très dangereuse.
La « frégate portugaise », également connue sous le nom d’« aguamala », a été aperçue sur les plages, ce qui a suscité l’inquiétude des habitants et des visiteurs. Cette créature possède des tentacules chargés de poison, capables de provoquer une douleur et des rougeurs intenses au contact de la peau. De plus, les courants marins favorisent son déplacement vers la côte, profitant de sa voilure gélatineuse pouvant atteindre 30 centimètres de long.
Les autorités ont émis des recommandations précises pour protéger la population. La communauté est priée de s’abstenir de se baigner sur les plages pendant la nuit, car la « frégate portugaise » peut confondre les baigneurs avec ses proies et les envelopper de ses tentacules, produisant des charges électriques et libérant son venin dans le corps humain. Ce poison peut circuler dans le sang, atteindre le cerveau et provoquer un arrêt respiratoire ou cardiaque en moins de deux minutes.
Après une morsure ou un contact avec cette espèce, des symptômes graves peuvent survenir, notamment une douleur intense, une rougeur de la peau, des éruptions cutanées, un œdème, des nausées, des vomissements, des crampes, des spasmes, une confusion, des maux de tête, des étourdissements, des bronchospasmes et des arythmies.
Les autorités sanitaires recommandent de prendre des mesures de précaution, comme éviter de se baigner ou de jouer dans l’eau la nuit, de ne pas toucher une « frégate portugaise » aussi bien en mer que sur la plage, et de marcher dans le sable en portant des vêtements et des chaussures, car ces créatures peuvent rester toxique même après la mort.