Nouvelles Du Monde

Alarme. Arrêter de manger ces aliments : risque majeur de décès par cancer

Alarme.  Arrêter de manger ces aliments : risque majeur de décès par cancer

jeudi 27 juin 2024, 01:16

3844 lectures

Une consommation élevée d’aliments ultra-transformés augmente le risque de mourir d’un cancer PHOTO : Guardian

Une nouvelle étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de gastroentérologie de Bari, en Italie, et publiée dans la revue Nutrients le 23 juin 2024, a découvert un fait inquiétant pour la santé. Les experts ont découvert qu’une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés (UPF) augmente de manière alarmante le risque de mortalité par cancer.

Leurs résultats indiquent qu’un apport plus élevé en UPF est associé à un risque accru de mortalité toutes causes confondues et de mortalité par cancer gastro-intestinal (GI), soulignant la nécessité d’interventions diététiques dans l’alimentation quotidienne, selon Actualités Médical.

Des recherches antérieures ont identifié les maladies chroniques telles que le cancer, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires comme principales causes de mortalité dans le monde, l’alimentation étant un facteur modifiable important de prévention.

Un pays voisin de la Roumanie s’enrichit du jour au lendemain : “Nous avons trouvé un trésor de 300 milliards de dollars”

Les aliments ultra-transformés représentent désormais entre 30 % et 50 % de l’apport calorique quotidien à l’échelle mondiale, augmentant même dans les régions méditerranéennes traditionnellement connues pour leur alimentation plus saine.

Lire aussi  Ce que les médecins souhaitent que les patients sachent sur le long brouillard cérébral COVID-19

Cette étude visait à combler les lacunes existantes en matière de recherche en étudiant le lien entre la consommation d’UPF et la mortalité dans une population du sud de l’Italie.

L’étude a recruté 4 870 participants issus de deux cohortes du sud de l’Italie. L’étude Minerals and Cardiovascular Outcomes in Longitudinal (MICOL) comprenait des sujets sélectionnés au hasard sur les listes électorales de Castellana Grotte, suivis pendant plusieurs années, tandis que l’étude Nutrition et Hépatologie (NUTRIHEP) incluait des adultes issus des registres des médecins généralistes de Putignano.

Les Britanniques révèlent de graves incidents survenus en Russie : Poutine humilié par sa propre armée VIDEO

Des mesures physiques telles que le poids, la taille et la tension artérielle ont été prises, et des échantillons de sang à jeun ont été analysés à la recherche de marqueurs biochimiques. La consommation UPF a été évaluée et classée selon la classification Nova, regroupant les aliments selon leur niveau de transformation. Les participants à l’étude ont été divisés en groupes en fonction de leur consommation quotidienne d’UPF.

Lire aussi  Le fardeau financier du cancer au Canada: des dépenses insupportables

La régression à risques proportionnels de Cox et des modèles de risques concurrents ont été utilisés pour analyser la relation entre la consommation d’UPF et les résultats en matière de mortalité, en ajustant l’âge, le sexe, l’indice de masse corporelle (IMC), l’état civil, la profession, le tabagisme, l’apport calorique quotidien et la consommation d’alcool.

Au cours de la période d’étude, 935 participants (19,2 %) sont décédés et le taux d’incidence était de 33,9 décès pour 1 000 années-personnes pour un total de 27 562,3 années-personnes.

Parmi ceux qui sont décédés, 271, soit 29,5 pour cent, sont morts d’une maladie cardiovasculaire, tandis que 268, ou 28,7 pour cent, sont décédés de divers types de cancer. Parmi eux, 105, soit 11,2 %, sont décédés d’un cancer gastro-intestinal (dont 22 cancers du côlon, 34 cancers du foie et des voies biliaires intra-hépatiques et 20 cancers du pancréas) et 396 (42,3 %) d’autres causes.

La découverte de médecins américains qui bouleverse tout : un verre de boisson par jour maintient le cœur en bonne santé

Lire aussi  L'hôpital Samuel Mahelona Memorial reçoit une mention législative

Ces résultats mettent en évidence un lien substantiel entre une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés et un risque accru de mortalité, notamment par cancers gastro-intestinaux, soulignant l’importance des interventions diététiques pour réduire la consommation d’UPF. Les points forts de l’étude comprennent l’utilisation d’une approche de risque concurrente et de données fiables du registre du cancer.

En comparaison, des études antérieures ont établi un lien entre la consommation d’UPF et divers cancers et maladies métaboliques, tels que le cancer colorectal et du sein et le diabète de type 2. La densité calorique élevée, les sucres ajoutés et les graisses contenus dans l’UPF contribuent à l’obésité et à d’autres problèmes métaboliques, qui sont des facteurs de risque importants. pour les maladies chroniques.

Les interventions de santé publique et les programmes d’éducation alimentaire sont essentiels pour atténuer les risques pour la santé liés à l’UPF et promouvoir des modèles alimentaires méditerranéens traditionnels sains.

Voir commentaires (1)

2024-06-27 01:16:09
1719460497


#Alarme #Arrêter #manger #ces #aliments #risque #majeur #décès #par #cancer

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT