La parité du Syndicat des travailleurs de la métallurgie (UOM) Un nouvel échec s’est ajouté et la direction nationale du syndicat a déclenché six jours de grève nationale dans les usines sidérurgiques et métallurgiques de tout le pays.
C’est la continuité du plan de lutte décrété en juillet dernier, sous le slogan « La dignité d’abord ». Le nouveau plan de grève a été résolu par le Conseil National d’Administration de l’UOM et débutera ce mercredi 6 mars avec un grève nationale de 24 heures.
La guilde qui mène Abel Furlan Il a dénoncé que “depuis décembre dernier, le secteur des affaires refuse de reconnaître les augmentations de salaires qui accompagnent le taux d’inflation”.
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L’entité cible les chambres ADIMRA, AFARTE, AFAC, FEDEHOGAR, CAMIMA et CAIAMA, dans la branche 17 de la métallurgie. Et en parallèle, à la Chambre Argentine de l’Aciérie composée principalement du Groupe Techint, pour la branche 21 des producteurs d’acier.
Dans les deux cas, les négociations sont au point mort. L’UOM réclame correspondre au moins aux valeurs officielles de l’inflationtandis que le monde des affaires s’est levé en nombre, loin des revendications syndicales.
???? #URGENT | 6/3 – GRÈVE NATIONALE DE L’UOM
???? Le syndicat a annoncé un plan de lutte avec un calendrier de grèves nationales à partir du mercredi 6 mars faute d’accord sur des accords paritaires pic.twitter.com/4Kaw1W7sl7
– Monde Gremial (@GremialMundo) 5 mars 2024
Dans le secteur métallurgique (branche 17), Furlán a exigé une augmentation de salaire de 35% à partir de février et l’incorporation d’une clause de déclenchement à activer mois par mois sur la base des données de l’INDEC. Les milieux économiques ont proposé d’accorder une avance de 15% “au titre des accords futurs” à compter du 1er février.
Dans ce contexte, le syndicat a activé le plan de lutte. La première grève aura lieu demain mercredi, mais elle se poursuivra la semaine prochaine avec une grève de 48 heures (les 13 et 14 mars) et une autre grève de 72 heures la semaine suivante. (19, 20 et 21 mars).
L’organisation a défendu l’appel à des mesures énergiques «face à l’insensibilité des secteurs d’activité “qui ont accumulé des niveaux de rentabilité plus élevés en Argentine ces dernières années et qui, par des activités irresponsables, entendent perpétuer la perte du pouvoir d’achat des travailleurs”.
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«Nous nous battrons pour la récupération du salaire et de la valeur de notre travail comme fondement de la dignité de l’être humain”, a prévenu l’UOM dans un communiqué.
Au-delà de l’appel à la grève, le syndicat maintiendra des réunions formelles avec les chambres d’entreprises. Aujourd’hui mardi, il y aura une réunion avec la Chambre de l’Acier de la branche 21, tandis que lundi 11 il y aura la même chose avec les chambres de la branche 17.