Alimentation saine, sport et nature : c’est ainsi que l’enfant devient plus intelligent

2024-09-14 12:00:00

Une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une activité physique régulière influencent le développement de l’intelligence de l’enfant. C’est la conclusion à laquelle ils sont parvenus Il prendra soin de lui Khadem et collaborateurs dans un travail récemment publié le Journal de la santé, de la population et de la nutrition.

La définition de l’intelligence et comment l’évaluer

L’intelligence est un complexe de facultés psychiques et mentales qui comprend diverses capacités telles que le raisonnement, la planification, la résolution de problèmes, la pensée abstraite, l’utilisation du langage et l’apprentissage. Son évaluation est complexe. On s’appuie souvent sur le quotient intellectuel ou quotient intellectuel (QI), score obtenu grâce à l’un des nombreux tests standardisés, qui vise à mesurer ou évaluer l’intelligence par rapport à l’âge du sujet.

La génétique joue certainement un rôle important, comme le démontrent les études sur de vrais jumeaux. Mais le QI n’est pas fixe, mais peut être influencé par des facteurs externes et « entraîné ». Plusieurs facteurs entrent en jeu, principalement la nutrition.

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Le rôle de l’alimentation

La nutrition joue un rôle important dans le développement cognitif et les activités cérébrales des enfants. Et cela est d’autant plus vrai que l’on parle davantage des enfants. Les nutriments fournissent des composants qui jouent un rôle clé dans la prolifération cellulaire, les neurotransmetteurs et le métabolisme hormonal et sont des composants importants du système enzymatique du cerveau. L’alimentation joue un rôle important dès les premiers instants de la vie d’un enfant. Plusieurs études ont examiné le lien entre l’allaitement maternel et le développement de l’intelligence d’un enfant.

Allaitement maternel

Une méta-analyse de 20 études scientifiques sur le sujet a en effet mis en évidence comment l’allaitement peut être associé à un QI en moyenne 3,16 points supérieur à celui du même âge. L’effet de la nutrition sur la croissance physique et psychologique des enfants se manifeste jour après jour, influencé par le choix qualitatif et quantitatif des nutriments consommés.

L’âge scolaire et préscolaire représente une période particulièrement délicate car les enfants développent des habitudes alimentaires dont la croissance et le développement adéquats peuvent interférer avec leur capacité d’apprentissage et leur réussite plus tard dans la vie.

La corrélation entre le QI des enfants de 8 ans et leurs habitudes et comportements alimentaires a montré qu’une bonne alimentation dès le plus jeune âge peut être liée à une valeur de QI plus élevée à la fin de l’enfance. Autrement dit, les enfants qui, dès l’âge de 3 ans, consommaient une alimentation riche en graisses et en sucres avaient un QI inférieur à ceux qui suivaient une alimentation plus saine à base de salade, de fruits, de riz, de pâtes et de poisson.

L’éducation nutritionnelle dès le plus jeune âge est importante car les enfants acquièrent des habitudes alimentaires et des styles de comportement qui se refléteront dans leur état de santé plus tard dans leur vie. Tout d’abord, pas seulement l’alimentation, mais aussi la convivialité, c’est-à-dire oui aux repas pris en famille, loin des écrans : des études montrent que cela peut avoir un léger effet protecteur contre le développement du surpoids et de l’obésité chez les enfants. En revanche, plus l’autonomie alimentaire des enfants est grande, plus la volonté de consommer de la restauration rapide est grande.

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Le choix des collations est tout aussi important, pour limiter celles à haute teneur énergétique, riches en graisses saturées, en sucres raffinés et en sel. Il a été démontré que consommer 5 repas par jour jusqu’à l’âge de 12 ans réduit le risque d’obésité en réduisant la sensation de faim. Alors oui aux 3 repas principaux (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et aux 2 collations, une en milieu de matinée et une en milieu d’après-midi. L’étude de Ghazi nous offre une raison supplémentaire de ne pas sauter les repas principaux, y compris le petit-déjeuner : les enfants qui ne prennent pas de petit-déjeuner sont 7,4 fois plus susceptibles d’avoir un QI faible que ceux qui prennent régulièrement un petit-déjeuner avant d’aller à l’école.

L’importance du mouvement

Nutrition mais aussi activité physique. Les bienfaits de l’activité physique pour la santé et le développement du cerveau sont bien démontrés : la pratique du sport et de l’activité physique fait partie des meilleures méthodes pour développer les capacités cognitives du cerveau et créer un environnement idéal pour un apprentissage optimal. Et cela est encore plus valable lorsque l’activité est pratiquée régulièrement.

Les effets positifs de l’exercice physique pendant l’enfance sont nombreux et incluent la lutte contre la sédentarité et le surpoids, l’amélioration de la santé et la prévention des pathologies chroniques plus tard dans la vie. L’activité physique a également un impact positif sur les performances cognitives et le QI.

Différents mécanismes physiologiques entrent en jeu lors d’une activité motrice modérée à intense, notamment l’augmentation du flux sanguin cérébral dans le cerveau qui augmente l’apport de nutriments nécessaires. Ou encore, la libération de neurotransmetteurs dont la noradrénaline et ses précurseurs, l’épinéphrine (adrénaline A) et la sérotonine après l’effort.

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Contact avec la nature

Enfin, n’oublions pas le rôle de la nature : des études scientifiques suggèrent des associations entre l’exposition au milieu naturel et le fonctionnement cognitif chez l’adulte comme chez l’enfant. Et en particulier, le développement de l’intelligence chez les enfants et les adolescents semble être influencé par l’exposition aux « espaces verts » tels que les parcs, les jardins et les « espaces bleus », c’est-à-dire les canaux, les rivières et les plans d’eau.

Les effets bénéfiques de la nature sur la cognition des enfants pourraient se produire de plusieurs manières, notamment une exposition réduite aux facteurs de risque (par exemple, une exposition réduite à la pollution de l’air) et une amélioration des modes de vie (y compris une activité physique accrue et de plus grandes possibilités d’interactions sociales).

Elena Bozzola, Conseillère Nationale du SIP – Présidente de l’asbl “L’enfant et son pédiatre”

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