2025-01-03 16:25:00
Le scandale de la gymnastique à la base fédérale de Stuttgart entraîne les premières conséquences personnelles, les demandes de clarifications détaillées se multiplient. Les allégations formulées par d’anciennes gymnastes sont “préoccupantes”, a déclaré la Confédération allemande des sports olympiques (DOSB) à la demande de l’agence de presse allemande. L’Association souabe de gymnastique (STB), en tant qu’hôte du forum de gymnastique artistique concerné, pourrait même être confrontée à des conséquences financières sous la forme d’une réduction de son financement.
Deux entraîneurs temporairement libérés
Menés par les anciennes gymnastes de sélection Tabea Alt et Michelle Timm, plusieurs athlètes ont récemment fait part de leurs doléances publiques à la base de Stuttgart. Des « abus physiques et mentaux systématiques » et des circonstances catastrophiques ont été dénoncés. Des athlètes féminines actives ont également commenté. Lara Hinsberger a notamment rapporté avoir été « traitée comme un objet ». La championne allemande du record Elisabeth Seitz a appelé à ce que les événements soient réglés. La Fédération allemande de gymnastique (DTB) et le STB ont annoncé l’ouverture d’une enquête.
Deux entraîneurs sont désormais temporairement libérés jusqu’au 19 janvier. Selon le « Stuttgarter Zeitung » et le « Stuttgarter Nachrichten », une commission sera également créée qui s’adressera à toutes les personnes impliquées : gymnastes, parents, entraîneurs et responsables d’associations.
Depuis jeudi, les entraînements reprennent au sein du forum de gymnastique artistique. À partir de mardi prochain, l’entraîneur national Gerben Wiersma et l’entraîneur national des juniors Claudia Schunk y prendront également des fonctions.
Annonce claire du ministère de la Culture
Le ministère de la Culture du Bade-Wurtemberg, en charge du sport, a déclaré que les associations de gymnastique avaient été invitées à participer à l’auto-examen et au traitement des allégations annoncés. “Le principe inébranlable du financement public” est “que la compétitivité internationale ne doit pas primer sur l’intégrité physique et psychologique des athlètes”, poursuit-il. “Si les organisations sportives violent ce principe, les fonds publics peuvent être récupérés.”
Selon son communiqué, le ministère souhaite « continuer à travailler au niveau national en collaboration avec la Conférence des ministres des Sports pour garantir que les facteurs individuels et structurels de violence personnelle soient neutralisés dans le sport de compétition et que la question de la violence dans le sport soit abordée avec une prise de conscience encore plus grande. »
Le Code pour le sport sécuritaire vise à mieux protéger les athlètes
Le DOSB a également demandé que le scandale de Stuttgart soit élucidé. “Cette situation montre une fois de plus combien l’adoption du Code du sport sécuritaire par l’assemblée générale de la DOSB a été importante et combien il est important de le mettre en œuvre rapidement dans les associations membres et les structures du sport organisé”, a expliqué l’organisation faîtière nationale.
Grâce au Code du sport sécuritaire, la violence interpersonnelle dans le sport peut être légalement punie et sanctionnée même en dessous du seuil du droit pénal. Le DTB ne l’a adopté qu’en novembre dernier.
© dpa-infocom, dpa:250103-930-333603/3
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