Alors que l’extrême droite gagne du terrain, l’Allemagne mérite mieux de la part de ses partis traditionnels

Bien qu’en difficulté, le Royaume-Uni sort de huit années de chaos conservateur. En France, les électeurs se sont une nouvelle fois unis pour mettre un terme à la menace omniprésente de Marine Le Pen. Aux États-Unis, les démocrates ont repris courage après le lancement de Kamala Harris comme candidate à la présidentielle. Mais l’Allemagne évite malheureusement cette résurgence prudente d’une politique sensée.

Ce dimanche, les électeurs de deux régions d’Allemagne de l’Est devraient soutenir massivement deux partis d’extrême droite. La coalition de centre-gauche qui gouverne au niveau national – composée des sociaux-démocrates (SPD), des Verts et des libéraux-démocrates libres (FDP) – peine à dépasser le seuil de 5 % destiné à exclure les extrémistes des parlements régionaux. Pendant ce temps, l’Union chrétienne-démocrate conservatrice (CDU), l’ancien parti d’Angela Merkel, peine à affronter les populistes.