Alzheimer, quelle est l’importance du vieillissement ? – La république

Alzheimer, quelle est l’importance du vieillissement ?  – La république

2024-01-12 14:10:12

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche environ un demi-million de personnes en Italie. Un nombre similaire, par rapport à la population, sont touchés dans le monde entier. Le symptôme, subjectivement le plus fréquent et le plus préoccupant de la maladie, est une perte progressive de la mémoire, qui peut être divisée en diverses nuances fonctionnelles et anatomiques. L’un des problèmes qui fascine et implique chercheurs et cliniciens est le mécanisme responsable de cette amnésie progressive.

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Quelle est l’importance du vieillissement et quelle est l’importance du travail des synapses

Est-ce un fait simplement lié au vieillissement ou pourrait-il, au moins dans certaines conditions, être la conséquence d’un processus actif ? Autrement dit, est-ce un phénomène lié au travail continu auquel nous soumettons chaque jour des milliards de synapses ? Ou bien, même la perte progressive de la mémoire, comme le contraire de la formation des souvenirs, est-elle parfois, comme de nombreuses fonctions de l’organisme, la conséquence d’un phénomène actif qui implique une partie des neurones et consomme également de l’énergie ? Bien que ce problème puisse susciter moins d’intérêt que celui de la phase active de construction de la mémoire, il représente en réalité le contraire, mais tout aussi important.

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Il est désormais établi, sur le plan biologique, que chaque cellule doit, à tout moment, faire face au problème des « déchets » qui se forment à l’intérieur pour éliminer toute la matière (principalement les protéines) qui ne fonctionne plus. Pour ce faire, il utilise des systèmes endocellulaires dont le principal est un système de dégradation qui ferait l’envie de n’importe quel maire (la métaphore est purement fortuite !).

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Élimination des déchets de protéines

C’est une fonction dont la découverte, il y a quelques années, a valu le prix Nobel aux scientifiques qui l’ont identifiée et qui fait toujours l’objet d’études. Le dysfonctionnement des protéasomes (les structures endocellulaires qui éliminent les déchets protéiques) entraîne de nombreuses maladies, notamment celles qui affectent le système nerveux. Rappelons que les cellules nerveuses contiennent de grandes quantités d’enzymes protéasomales qui, avec d’autres systèmes, éliminent les protéines neuronales défectueuses, notamment celles impliquées dans « l’usure » des synapses, principaux créateurs des mécanismes de mémoire.

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La maladie de la vache folle

Jusqu’à présent, les neuroscientifiques et les institutions qui les financent se sont montrés plus passionnés par la formation de la mémoire que par son effacement. Après tout, chacun de nous s’intéresse davantage à la façon dont un bâtiment est construit qu’à la façon dont il est démoli. Mais dans un avenir proche, ce problème pourrait constituer un sujet de grand intérêt pour tous ceux qui sont confrontés à des maladies qui affectent le cerveau.

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L’hypothèse se fait jour qu’ils se caractérisent par un mécanisme de génération et de propagation qui leur est commun. Autrement dit, elles seraient similaires à celles mises en évidence, pour la première fois, par des études sur la maladie à prions, communément appelée « maladie de la vache folle ».
La découverte du mécanisme de génération de cette maladie a littéralement bouleversé l’un des soi-disant dogmes de la biologie qui, comme cela arrive souvent en science, n’est pas annulé, mais simplement intégré par le progrès scientifique.

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Alzheimer, Parkinson et Sla

Il a été démontré que certaines protéines (par exemple les protéines prions) sont capables de se répliquer. Non seulement la maladie d’Alzheimer, mais aussi la maladie de Parkinson et la SLA, une fois initiées par des protéines autres que les prions, se propageraient aux neurones par une propagation progressive avec un effet domino, comme cela se produit dans la maladie à prions. Et dans ce processus, le mauvais fonctionnement du système d’élimination des déchets cellulaires via les protéosomes jouerait un rôle décisif. La tâche de vérifier cette hypothèse revient à la recherche, qui offrirait le double résultat de rapprocher différentes formes neurodégénératives et de proposer une voie thérapeutique commune.

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*Institut européen de recherche sur le cerveau “Rita Levi Montalcini”

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