Sénégal : des manifestations sous tension à la veille de la reprise du procès d’Ousmane Sonko. Depuis l’arrestation du leader de l’opposition Ousmane Sonko, les manifestations se multiplient dans les rues de Dakar et d’autres villes du pays. Le procès de Sonko, accusé de viol et de menace de mort, doit reprendre ce lundi 22 mars, dans un climat tendu entre les partisans de l’opposant et les forces de sécurité. Cette affaire secoue le pays depuis plusieurs semaines, et la situation risque encore de s’envenimer dans les prochains jours.
Le procès d’Ousmane Sonko, opposant politique au Sénégal, a repris jeudi dernier à Dakar dans un contexte tendu. Des manifestations ont éclaté dans le pays, notamment entre les étudiants et les forces de l’ordre. Les tensions étaient palpables à Dakar, où les habitants étaient inquiets quant à l’issue du procès.
Les manifestations ont été déclenchées par l’arrestation de Ousmane Sonko, accusé de viol et de menaces de mort par une masseuse. Les partisans de Sonko affirment que ces accusations sont forgées de toutes pièces pour éliminer la principale voix de l’opposition au Sénégal.
Sonko a nié les accusations et a appelé ses partisans à se mobiliser pacifiquement pour faire pression sur le gouvernement. Les manifestations ont été principalement pacifiques, mais ont parfois dégénéré en heurts avec la police.
La presse sénégalaise s’est également mobilisée pour couvrir l’affaire. La radio RFI a fait une revue de presse de l’affaire, tandis que le journal Libération a publié un article décrivant Ousmane Sonko comme un opposant politique courageux qui défie le pouvoir en place.
Le procès de Sonko est regardé de près par la communauté internationale, qui craint que son issue ne déstabilise la région. Le Sénégal est considéré comme un bastion de stabilité en Afrique de l’Ouest et les observateurs craignent que la tension ne s’étende à d’autres pays de la région.
Malgré ces inquiétudes, les autorités sénégalaises ont affirmé que le procès se déroulerait normalement et en toute transparence. Le gouvernement a également appelé au calme et à la retenue pour prévenir tout risque de violence.
Le procès de Ousmane Sonko se poursuit aujourd’hui. Les observateurs attendent avec impatience le verdict de l’affaire, qui pourrait avoir des conséquences importantes sur la politique sénégalaise et l’avenir de la région.
