2024-03-12 03:51:49
Avec beaucoup de chance, Ambri a sauvé le match nul 1-1 au fil du temps malgré une défense trouée à Bienne et a préservé ses chances de qualification pour les barrages. Pour l’adversaire favori, le limogeage du sélectionneur finlandais Petri Matikainen semble avoir valu une rédemption.
Jeudi, Ambri-Piotta a joué son match aller lors des play-in – et ne savait pas comment ce match aurait pu se terminer par un match nul : contre son grand rival Lugano, l’équipe a perdu une avance de 4-0 à domicile – puis a perdu la série.
Lundi soir, Ambri a de nouveau fait match nul 1-1 à Bienne au deuxième tour, et encore une fois, c’était un résultat qui défiait toute logique : selon les « Advanced Stats », les Biennois avaient une probabilité de victoire de près de 90 pour cent. Mais ils ont échoué encore et encore à cause de l’incroyable gardien Benjamin Conz. Et aussi à cause de votre propre incapacité. L’outsider Ambri a désormais la chance d’atteindre les quarts de finale des barrages contre les Lions du ZSC à domicile mercredi.
L’entraîneur d’Ambri, Luca Cereda, n’est pas à envier ces semaines-ci : à l’exception de Tobias Fohrler, il ne dispose pratiquement pas de défenseurs suisses adaptés à la NL. Aucun des membres du quintette des frères Dotti, des jeunes Pezzullo et Terraneo et du souvent superflu Zündel ne jouerait des minutes pertinentes pour une autre équipe de barrage. Ce serait un coup d’État si Ambri pouvait éliminer Bienne, finaliste de l’année dernière, avec cette défense. Lundi, Cereda a placé l’actuel numéro 2 Conz dans les buts afin de pouvoir appeler trois défenseurs étrangers. Interrogé sur les préoccupations du personnel, il hausse les épaules et répond : « C’est Ambri ».
Le flirt automnal passionné de Leonardo Genoni avec Ambri-Piotta
Malgré le contrat en cours du numéro 1 finlandais Janne Juvonen, Ambri devrait en fait faire tout ce qui est en son pouvoir pour trouver un deuxième gardien suisse solide aux côtés de Gilles Senn pour la saison à venir afin de pouvoir utiliser une licence étrangère supplémentaire en défense. À l’automne, le club n’a ménagé aucun effort pour convaincre le septuple gardien de but de l’EV Zoug, Leonardo Genoni, de déménager. La signature de Genoni, 36 ans, aurait été le coup de transfert le plus spectaculaire d’Ambri de ce siècle. Genoni s’est enthousiasmé très jeune pour le club, c’était un flirt passionné et sérieux, mais il a finalement décidé de rester à Zoug. Ludovic Waeber pourrait représenter une alternative s’il décide de revenir d’Amérique du Nord, où il n’a pas encore trouvé le bonheur. Waeber, 27 ans, est lié contractuellement aux Lions du ZSC, mais il a peu de chances d’y jouer. S’il revient en Suisse, son agent Gaëtan Voisard demandera l’accord du ZSC. Quoi qu’il en soit, beaucoup de travail attend le directeur sportif d’Ambri, Paolo Duca. Il devra probablement également remplacer son meilleur buteur tchèque, Michael Spacek.
L’adversaire du play-in Bienne est actuellement aux prises avec ses propres problèmes. Pas forcément en termes de qualité, mais il s’est passé beaucoup de choses dans ce club ces derniers mois. L’entraîneur Petri Matikainen a été licencié trois matches avant la fin des qualifications. La séparation n’était pas seulement due aux faibles résultats et à la qualité apparemment médiocre de la formation (« ligue de district », dit-on). Matikainen aurait commis à plusieurs reprises une grave erreur de ton et aurait utilisé des mots qui ne devraient pas être tolérés. Une dernière tirade décomplexée après la honteuse défaite 5-0 à Rapperswil a scellé le départ du policier qualifié. Matikainen, 57 ans, a été embauché cet été pour remplacer Antti Törmänen, atteint d’un cancer. Il est peu probable qu’on le revoie dans un gang en Suisse. Du moins pas si l’on obtient des références de Bienne.
Le fait qu’elle se soit relevée si rapidement sous la direction de l’entraîneur par intérim Martin Steinegger témoigne de l’intégrité de cette équipe. En six matchs sous la direction de l’actuel directeur sportif Steinegger, Bienne n’a jamais perdu après 60 minutes. Et c’était aussi la meilleure équipe lundi.
Le réservoir de Bienne est peut-être vide après tant de drames émotionnels et deux séries de play-in. Mais au fond, Bienne serait certainement l’adversaire le plus désagréable du ZSC lors des quarts de finale à partir de samedi, car ce serait une bien meilleure équipe. Comme l’année précédente, le gardien finlandais de classe mondiale Harri Säteri s’épanouit dans la phase décisive. Un autre atout est l’axe central fort. Et pourtant : la position de départ est délicate après le maigre 1:1. Il y a un grand respect dans le camp biennois pour la participation des invités à la Gottardo Arena. Là, Ambri peut réaliser sa première participation aux barrages depuis 2019 devant ses fougueux partisans. Ce serait un succès respectable pour l’éternel outsider puisque le club n’est entré dans le top 8 que deux fois depuis 2007.
Un aspect oublié et légèrement ironique de cette série de play-in est que c’est à cause de Bienne que cela se produit. Ce sont les Biennois qui ont déposé la demande de changement de régime introduit pour cette saison sur le modèle de la ligue nord-américaine de basket-ball NBA. La conséquence est que les équipes classées neuvième ou dixième doivent remporter deux séries de play-in pour pouvoir accéder aux barrages. La modification vise à donner un avantage aux équipes aux places 7 et 8, qui étaient directement qualifiées avant l’introduction des play-in/pré-play-off.
Les choses étaient différentes en 2022/23 : Bienne aurait déjà été confirmée comme quart de finaliste. Et après l’hiver dernier phénoménal avec une deuxième place et une première finale en finale, je ne m’attendais pas à autant glisser au classement. Une fois de plus, force est de constater que l’on ne peut actuellement accuser la Ligue nationale de manque d’équilibre.
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