American Beauty, de Robert Capa à Banksy

American Beauty, de Robert Capa à Banksy

2023-11-07 09:53:57

Le drapeau américain. Vu du côté de la fierté patriotique et de la modernité culturelle, mais aussi sous le prisme de l’impérialisme militaire féroce et de l’intolérance raciale. Comme signe tactile d’espoirs éclos et dévoilés, mais aussi comme désillusions, rêves brisés, contradictions déchirantes.

Au centre culturel Altinate – San Gaetano de Padoue, « American Beauty. De Robert Capa à Banksy », un projet d’exposition dédié aux États-Unis d’Amérique avec une sélection de 130 œuvres qui racontent les lumières et les ombres de la nation qui, plus que toute autre, a caractérisé le siècle dernier au niveau mondial. Et comment faire ?

«À travers le regard attentif de dizaines d’artistes qui se sont intéressés à ce grand pays depuis les années 40, en soulignant ses forces et ses points critiques – explique Daniel Buso dans une note -. L’élément commun à ces artistes est l’utilisation du drapeau américain comme élément iconographique de départ pour la communication de leur contenu idéologique et formel”.

manifeste American Beauty

“Iwo Jima”

Sous un même toit cohabitent « Iwo Jima » (1945), une photo de Joe Rosenthal lauréate du prix Pulitzer, qui immortalise les Marines hissant le drapeau américain sur l’île du Pacifique du même nom, et « Boy with flag » (1949). de Ruth Orkin, un enfant représenté tenant à la main un drapeau étoilé lors d’une des nombreuses manifestations du patriotisme américain, l’image fixe télévisée des premiers instants de l’homme sur la lune “Moonwalk” (1987) d’Andy Warhol, mais aussi le blanc et le noir de Diane Arbus et Elliott Erwitt, les couleurs de Steve McCurry, Vanessa Beecroft, Annie Leibovitz, Andres Serrano, le street art représenté par Keith Haring, Mr. Brainwash, Obey, Paul Insect et Banksy, jusqu’au art fluxus de George Maciunas, le tout ordonné selon les lignes d’un récit en cinq étapes.

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“Patriotisme”

De la section consacrée au « Patriotisme », on glisse dans le « Power » évoqué par le New York Stock Exchange Building, par l’obélisque de Washington, mais surtout par les visages de Kennedy, Nixon, Bush et Trump. Les « conflits culturels » dominent tout un volet, avec un accent particulier sur « Les vies noires comptent » et « La guerre intérieure » ​​qui se manifeste par la diffusion généralisée des armes à feu. Un autre chapitre est “l’impérialisme américain”, avec sa propagande en opposition au reste du monde, qui entre en conflit avec les images en bikini prises par Michael Dressel et Nina Berman, le grand final de “Une vie avec des étoiles et des rayures”.



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