Amir aux Nocturnes de la Chambre d’Amour

Amir aux Nocturnes de la Chambre d’Amour

Cette année est aussi celle de ses débuts au théâtre, dans une pièce où, seul en scène, il retrace la carrière d’Alfred Nakache, un champion de natation, déporté en 1943, revenu seul à la libération après avoir perdu sa femme et sa fille dans les camps. Il pesait 39 kilos mais est parvenu à reprendre la natation et à devenir champion du monde.

2022 semble être pour vous une année particulièrement intense ?

C’est une année spéciale. Avec un tournant important dans ma démarche artistique, grâce à la pièce de théâtre « Sélectionné »sur la vie du champion de natation Alfred Nakache, avant et après l’occupation nazie. Cela faisait longtemps que je souhaitais faire du théâtre. La pièce était prévue pour dix représentations. Elle a été prolongée au théâtre Édouard-VII, à Paris. La dernière représentation doit avoir lieu le lendemain du concert à Anglet. J’espère que j’aurai d’autres opportunités de faire du théâtre.

La musique est votre premier amour. Imaginiez-vous, lorsque vous viviez en Israël, faire votre carrière en France ?

En réalité, ma carrière musicale n’a pas réellement commencé en Israël. À cette époque, je ne chantais qu’en amateur, même si j’ai fait un album en 2011. Lorsque j’ai décidé de venir en France, c’était pour être dentiste. Mais j’ai toujours aimé chanter. Puis il y a eu « The Voice » en 2013. Tout a vraiment démarré à ce moment-là. En France, dans le pays où je suis né. Depuis huit ans, ça ne s’est pas arrêté.

Vous semblez être un artiste hyperactif ?

C’est vrai que je suis plutôt hyperactif. J’ai besoin de mouvement et d’avoir des projets. Après les concerts d’été, il va y avoir une grande tournée des Zénith, à la fin de l’année et la réédition de mon album « Renaissance ». Avant, j’attends un moment très important. Je vais être papa pour la deuxième fois, à la fin du mois de juillet.

Connaissez-vous le Pays basque ?

Je n’ai pas eu beaucoup d’occasions d’y venir. Je ne suis passé qu’une seule fois, à Biarritz, à mes débuts. Je suis très heureux d’y revenir. Je sais qu’il y a au Pays basque une histoire forte. J’aimerais la découvrir. Je vais venir pour la première fois à Anglet samedi, mais je dois y revenir peu de temps après, pour le mariage d’un très bon ami.

Vous êtes très sportif. Faites-vous du surf ?

J’aime beaucoup le sport. J’ai fait plusieurs Iron Man, mais je n’ai jamais appris le surf. En Israël, j’ai pourtant grandi au bord de la mer. Tous mes copains faisaient du surf, mais moi, j’ai raté le coche. Pourtant, j’aime les sports de glisse, le ski nautique, le ski alpin. Heureusement pour le surf, mon petit frère m’a vengé. Il est très bon sur les vagues.

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