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AMP|Minibond, les entreprises moins attirées par les sources alternatives de crédit

Avec des investissements gelés en 2023 par rapport à la tendance des deux années précédentes, les entreprises n’ont pas eu besoin de solliciter des financements. C’est l’une des principales raisons qui expliquent baisse des émissions de mini-obligations. Comme causes contributives : l’augmentation les taux d’intérêt, la faiblesse de l’économie et l’incertitude quant à l’avenir de garanties publiques (compte tenu de la fin des mesures d’urgence). Un mélange déterminant de facteurs, qui a ramené les données opérationnelles dans le temps, à la période pandémique. Les émissions de titres de créance pour des montants inférieurs à 50 millions d’euros se sont en effet arrêtées à 1,095 milliard d’euros contre 1,878 milliard en 2022, dont 687 millions émanant des seules PME. Cependant, il y a ceux qui, à la suite des données du second semestre, parient sur 2024 comme une année de reprise, pour récupérer les volumes et voir de nouveaux émetteurs sur le terrain.

Les tendances du marché sont décrites par le rapportObservatoire Minibond de l’École de Gestion de l’École Polytechnique de Milan, maintenant dans sa dixième édition. «L’année 2023 a vu une baisse significative des émissions de mini-obligations et des collectes associées, liée à la hausse des taux d’intérêt, aux incertitudes sur l’avenir des garanties publiques et au ralentissement des investissements des entreprises», confirme Giancarlo Giudici, directeur de l’Observatoire. «Ce qui est intéressant, cependant, confirmé par la reprise des volumes d’émissions de mini-obligations au second semestre, c’est que les opérateurs font état d’un bon pipeline d’opportunités pour 2024. De plus, malgré la tendance défavorable, 2023 a marqué quelques petits records. : par exemple, le Émissions ESG (green bond e sustainability-linked bond) hanno raccolto ben 351 milioni di euro, ovvero il 32% dell’intera raccolta annuale, e il 26% degli investimenti tracciati in minibond è arrivato da banche e fondi esteri, un valore mai raggiunto fino ad maintenant”.

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Minibond, une source alternative de crédit

Selon l’Observatoire, les mini-obligations sont des titres de créance (obligations et effets financiers) émis par des sociétés italiennes non financières, cotées ou non en bourse. Il s’agit notamment des émissions de sociétés par actions ou de coopératives (hors banques, compagnies d’assurance et sociétés financières) pour un montant inférieur à 50 millions d’euros, non cotées sur les listes ouvertes aux investisseurs particuliers. Les mini-obligations représentent une forme de financement alternative et complémentaire au crédit bancaire pour diversifier les sources et accéder au marché des investisseurs professionnels. Une sorte de « formation » pour des opérations ultérieures plus complexes comme capital-investissement o à citation en bourse.

Les tendances de 2023

Le dixième rapport de l’Observatoire PoliMi, présenté lors d’une conférence avec les partenaires et sponsors de la recherche (ADB Corporate Advisory; Banca Finint; Cassa Depositi e Prestiti; Cerved Rating Agency; Foresight Group; F&P Frigiolini & Partners Merchant; Mediocredito Centrale; Mediocredito Trentin-Haut-Adige; modefinance; Orrick; Sella Investment Banking; Borsa Italiana; Innexta; BeBeez) note qu’il y a eu une baisse plus marquée au premier semestre, tandis qu’au deuxième une légère reprise ce qui est de bon augure pour 2024.

Depuis 2013, 1.679 émissions de mini-obligations ont été enregistrées réalisées par les entreprises de l’échantillon de l’Observatoire 2013, pour une valeur nominale totale de 9,98 milliards d’euros (4,32 milliards en considérant uniquement les émissions réalisées par les PME). En 2023, 1,095 milliard ont été émis sur 184 émissions (l’année précédente, il y en avait 288), dont 39 % représentaient moins de 2 millions. Le baisse annuelle de la collecte il était égal à 42% et surtout il manquait une contribution d’environ 500 millions obligation de panierc’est-à-dire des projets de système qui regroupent les diffuseurs par zone géographique ou par chaîne de production, également à travers des opérations de titrisation.

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La part de la collecte annuelle à attribuer aux PME était de 687 millions d’euros, la valeur tendancielle moyenne des placements au second semestre 2023 était de 5,21 millions d’euros, contre 7,48 au premier semestre. Point positif, les “émissions vertes”, c’est-à-dire celles destinées à financer des projets ayant un impact positif sur les indicateurs de durabilité (ESG), qui ont récolté 351 millions d’euros, soit 32% du total annuel. Il y avait notamment 16 minibond vert e 21 minibond lié au développement durable.

Les sociétés émettrices diminuent

En 10 ans d’activité, 1.158 entreprises italiennes ont placé des mini-obligations enregistrées : en 2023, elles sont tombées à 165, dont 123 entraient sur le marché pour la première fois et 123 sont des PME. Plus de la moitié (53,3 %) sont Spasuivre la Srl (45,5%) n’est pas sociétés coopératives (1,2 %). La diminution du nombre de diffuseurs a touché toutes les tranches de chiffre d’affaires, mais en particulier les plus grandes entreprises ; les personnes cotées en bourse étaient au nombre de 11 (dans 8 cas sur Euronext Growth Milan). En ce qui concerne le secteur d’activité, l’industrie manufacturière arrive en tête (29,7%), suivie par les activités professionnelles (15,1%) et le commerce (13,9%).

Dans la zone, le premier se confirme Lombardie en nombre de diffuseurs (56), tandis que la Campanie passe à la deuxième place (19), déplaçant la Vénétie, suivie par l’Émilie-Romagne et la Latium (15).

Kit d’identification des mini-obligations

Une petite partie des mini-obligations (8 %) étaient cotées sur un bourse, en 2023. En termes de maturité, la distribution a été diversifiée : une série de titres à court terme d’une échéance de quelques mois était flanquée d’émissions à plus long terme. La valeur moyenne pour 2023 est de 5,21 ans (en légère diminution par rapport à 2022).

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En ce qui concerne le coupon, la tendance à offrir une rémunération variable liée aux taux du marché s’est renforcée (98 cas soit 53,3%) : d’où la baisse d’attrait des minibonds l’année dernière, car une bonne partie des entrepreneurs ne sont pas disposés à emprunter des liquidités. à des coûts élevés. Les émissions de mini-obligations (21) avec des coupons indexés sur la performance ESG de l’entreprise n’ont pas manqué. Les titres sans garantie, au lendemain des mesures d’urgence post-Covid, restent minoritaires sur le marché mais progressent de 20% à 26%. Le recours aux notations émises par les agences habilitées est minoritaire (28 % des émissions l’ont demandé) ; parmi eux, le plus actif était Agence de notation Cervedqui a publié 27 nouvelles notations privées et 111 mises à jour de notations précédentes.

En ce qui concerne les investisseurs, le rôle primordial, bien que décroissant, des Banques italiennes, qui a souscrit 28% des volumes. Il y a ensuite les fonds de dette privée italiens (stables à 22%), tandis que les fonds et banques étrangers ont considérablement augmenté leur part pour atteindre 26%. Cassa Depositi e Prestiti a couvert 13% des volumes suivis. Toutefois, le volume des titres placés sur les plateformes a diminué financement participatif (de 37,7 millions d’euros en 2022 à 22,2 millions).

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2024-03-18 03:06:31
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