An explosion causes a building to collapse in Marseille on Easter night, with two nearby buildings also partially collapsing and a “rare persistent fire phenomenon” erupting.

An explosion causes a building to collapse in Marseille on Easter night, with two nearby buildings also partially collapsing and a “rare persistent fire phenomenon” erupting.

Dans la nuit de Pâques, la ville de Marseille a été secouée par une explosion suivie de l’effondrement d’un immeuble ainsi que de deux autres bâtiments partiels. Un incendie persistant est également survenu, créant ainsi un scénario très difficile pour les secours et les habitants.

Une forte explosion a provoqué l’effondrement d’un immeuble de quatre étages dans le centre de la ville de Marseille en France dans la nuit de samedi à dimanche. Les autorités ont pour l’instant annoncé six blessés, alors qu’entre quatre et dix personnes pourraient être prises sous les décombres, et le bilan pourrait être bien pire, écrit la presse française, citée par News.ro.

Immeuble effondré à MarseillePhoto : Nicolas Tucat / AFP / Profimedia Images

“Le feu dure toujours en ce moment”, a confirmé dimanche vers midi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, arrivé sur les lieux du drame. “On ne peut pas intervenir de manière classique, car l’eau ne doit pas empêcher d’éventuelles victimes de survivre”, a-t-il expliqué.

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a évoqué pour sa part “un phénomène rare d’incendie persistant” auquel les pompiers sont confrontés “depuis plusieurs heures, à des températures très élevées”.

“Nous estimons qu’il y a entre 4 et 10 personnes sous les décombres”, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Il a précisé que le bilan provisoire est de “six blessés dont cinq en état d’urgence relative”.

“Aucun d’entre eux n’est entre la vie et la mort”, a-t-il déclaré.

Au total, ce sont “environ 30 bâtiments qui font désormais l’objet d’évacuations”.

“Nous ne pouvons pas savoir ce qui a causé l’explosion” pour le moment, a-t-il conclu.

“Notre priorité absolue reste la recherche de rescapés dans les décombres du numéro 17”, a déclaré le maire de Marseille, Benoît Payan.

Les blocs partiellement endommagés, du no. 15 et non. 19 de la rue Tivoli, ont été évacués après l’effondrement de l’immeuble au no. 17. Les autres bâtiments seront évacués dans la journée.

La cause de l’explosion n’est pas encore connue

L’explosion et l’effondrement du bâtiment de quatre étages ont provoqué l’effondrement partiel de deux autres bâtiments voisins et déclenché un incendie qui a compliqué les efforts de sauvetage, a expliqué le maire Benoit Payan.

Alors que les pompiers tentaient d’éteindre l’incendie, 80 personnes ont été évacuées, selon les services de secours.

“L’incendie rend difficile la recherche des victimes”, a déclaré à BFMTV le commandant Laurent des services de secours de Marseille.

La cause exacte de l’explosion n’a pas encore été déterminée.

Le drame s’est produit après minuit, vers 00h40 heure locale (01h40 heure roumaine) dans un quartier résidentiel du quartier de la Plaine, connu pour ses restaurants, ses bars et sa vie nocturne. Dix heures plus tard, les opérations de sauvetage se sont poursuivies et le maire a prévenu que d’autres victimes étaient attendues. Pour l’instant, les six blessés transportés à l’hôpital sont des locataires des immeubles voisins, et un total de 33 personnes ont reçu des soins, selon l’AFP.

Les pompiers luttaient toujours contre un violent incendie qui s’est déclaré parmi les décombres, gênant les recherches. Plus d’une centaine de personnes, appuyées par de nombreux équipements, participent aux opérations de sauvetage, mais les équipes de recherche avec des chiens n’ont pas pu intervenir pour le moment car la chaleur dégagée par l’incendie est trop intense.

PHOTO : Nicolas Tucat / AFP / Profimedia Images

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est arrivé sur les lieux dimanche matin, tandis que le président Emmanuel Macron a envoyé un message sur Twitter. “Mes pensées vont aux personnes touchées et à leurs proches”, a-t-il écrit. “Les recherches se poursuivent avec des ressources importantes déployées. Je remercie les pompiers et les secouristes qui ont été mobilisés”, a déclaré le chef de l’Etat. La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, pour sa part, suivre “avec attention et émotion la situation à Marseille”.

Le procureur de Marseille, Dominique Laurens, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour “blessures involontaires” et tiendra un point presse dans la soirée.

D’autres bâtiments de la rue ont été évacués même la nuit de Pâques, par mesure de sécurité, et leurs habitants ont été emmenés dans des écoles par mesure d’urgence.

Autres effondrements meurtriers d’immeubles produits à Marseille

En novembre 2018, l’effondrement de deux immeubles de la rue d’Aubagne dans un autre quartier du centre de Marseille, Noailles, a fait huit morts et déclenché une vague d’indignation contre l’habitat précaire dans la ville, où 40 000 personnes vivent dans des bidonvilles, selon des ONG.

Mais l’hypothèse d’un bâtiment insalubre qui s’est effondré dimanche a été écartée par le maire et le préfet. “Il n’y a pas eu d’arrêté de danger pour cet immeuble et ce n’est pas un quartier classé à l’habitat insalubre”, a précisé le préfet, cité par l’AFP.

Marseille a connu plusieurs effondrements de bâtiments meurtriers au cours des 40 dernières années. Le 11 janvier 1981, huit personnes meurent et 16 sont blessées dans le quartier pauvre de Canet, lorsque l’immeuble qu’elles occupaient s’effondre. Cinq personnes sont mortes en 1985 dans une explosion accidentelle dans un immeuble près du boulevard du Prado, et le 20 juillet 1996, une explosion de gaz a fait exploser un immeuble de sept étages près de la gare Saint-Charles, tuant 4 personnes et en blessant 26 autres.

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