Le réseau loup du Service Public de Wallonie s’est rendu sur place le 25 décembre afin de collecter rapidement des échantillons d’ADN sur les restes d’un festin de Noël. Trois semaines plus tard, les analyses confirment qu’il s’agissait de l’œuvre d’un ou plusieurs loups d’origine germano-polonaise. “Les analyses se déroulent en deux étapes, explique Nicolas Yernaux, porte-parole du SPW, la première vise à vérifier s’il s’agit bien d’un loup. Ensuite, s’il s’agit effectivement d’un loup, une deuxième analyse permettra de déterminer si son profil correspond à celui de l’un des loups que nous connaissons déjà.”
Cette deuxième analyse permettra de confirmer si le même loup est l’auteur des deux attaques survenues les 24 et 25 décembre. Bien que peu probable, ces deux attaques ne sont pas nécessairement l’œuvre d’un unique carnivore.
Le loup est souvent de passage dans notre région. Sa présence a été confirmée en 2022 à Ciney et plus récemment, en février, du côté de Mettet. Très endurant, il est capable de parcourir des distances phénoménales, soit plusieurs centaines de kilomètres en l’espace de deux semaines.