Analyse : Comment Sahra Wagenknecht veut convaincre les électeurs avec des messages simples

Analyse : Comment Sahra Wagenknecht veut convaincre les électeurs avec des messages simples

Le message : L’ennemi est ailleurs. Et Wagenknecht n’a pas peur des superlatifs. Le feu tricolore est « le gouvernement le plus stupide d’Europe », « incompétent » et « inqualifiable ». En général, le choix des mots est fort, pointu et exagéré. Ceux là-haut contre ceux là-bas. Wagenknecht utilise certains discours populistes : « des lois antitrust plus strictes contre les pieuvres de données venues de l’étranger », une rhétorique anti-guerre du type pas d’armes pour l’Ukraine, qui ne ferait que conduire « Zelenskyj à pouvoir attaquer Moscou bientôt ». Marie-Agnès Strack-Zimmermann, experte en défense du FDP, est une “lobbyiste en matière d’armement, le leader de la CDU Friedrich Merz est un lobbyiste de Rochenoire”. Le bien contre le mal, les pauvres contre les riches. Des messages simples, qu’ils soient vrais ou non. C’est tout. Applaudissements.

Wagenknecht a positionné son parti clairement à gauche dès son premier discours. De nombreux sujets rappellent La Gauche. Elle souhaite : de meilleures retraites, un système éducatif uniforme, une Union européenne réformée et une redistribution des richesses. Ce qui est nouveau, c’est le regard porté sur le thème de la migration. C’est là que commence le véritable exercice d’équilibre pour le parti nouvellement fondé. D’un côté, Wagenknecht veut conquérir les électeurs de l’AfD, mais de l’autre, elle cherche à se différencier de l’AfD. Votre idée de la migration est : limitation et intégration. Elle l’a dit assez souvent publiquement. Cela attire les électeurs.

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