Tucker Carlson, animateur vedette de la droite américaine, se trouve actuellement à Moscou en Russie pour interviewer nul autre que le président Vladimir Poutine.
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Cette visite suscite de nombreuses questions, notamment sur les raisons pour lesquelles l’ancien présentateur de Fox News se rend dans la capitale russe et surtout pourquoi Poutine a décidé de l’accueillir, sachant que rien n’est le fruit du hasard dans le monde du président russe.
Guillaume Lavoie, membre associé à la Chaire Raoul-Dandurand, affirme que «Vladimir Poutine sait très bien qu’une franche de l’électorat américain et de la classe politique américaine aimerait bien cesser de financer l’Ukraine.»
Il explique également que «Tucker Carlson devient son porte-parole essentiellement parce que, ne détrompons-nous pas, il se décrit comme un journaliste, mais – et ce n’est pas parce qu’il est à droite ou à gauche – il n’a pas deux atomes d’honnêteté intellectuelle à frotter ensemble.»
L’analyste politique affirme que M. Carlson est «un porte-parole extrêmement efficace d’une version populiste qui vise à générer des clics».
Cependant, certains ont rappelé sur les réseaux sociaux que Vladimir Poutine a déjà été interviewé par Barbara Walters, une journaliste qui a travaillé pour la chaine ABC News, un média souvent associé à la gauche américaine.
Les critiques soulèvent ainsi que ce type d’entrevues serait acceptable lorsqu’elles sont organisées par la gauche, alors que la droite serait condamnée lorsqu’elle en produit.
Cependant, M. Lavoie affirme que «l’enjeu n’est pas» question d’idéologie gauche ou droite.
«L’enjeu c’est quelles sortes de questions on va poser et là on peut donner la chance au coureur, mais ne vous attendez pas à des questions très difficiles de Tucker Carlson», suppose-t-il.
«Il dit depuis le début que Vladimir Poutine, lui, ne l’a jamais trahi contrairement au leadership américain.»
***Voyez l’entrevue de Guillaume Lavoie dans la vidéo ci-dessus***
