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Analyse des Roumains qui pourraient bouleverser les prédictions des partis présidentiels : Qui est le candidat favori et quelle est la perception de Ciolacu, Ciucă, Drula et Simion ?

by Nouvelles
Analyse des Roumains qui pourraient bouleverser les prédictions des partis présidentiels : Qui est le candidat favori et quelle est la perception de Ciolacu, Ciucă, Drula et Simion ?

2024-04-03 20:40:36

A six mois des élections présidentielles, les offres des partis pour Cotroceni ne sont pas attractives en dehors des actifs du parti, ressort d’une analyse réalisée par le sociologue Barbu Mateescu à la suite d’une recherche qualitative menée par l’IRES pour le compte de la Fondation Konrad Adenauer.

Mircea GeoanaPhoto : Petras Malukas / AFP / Profimedia Images

La recherche s’est déroulée au sein de 7 groupes de discussion, à Bucarest, une localité urbaine de Moldavie et trois en Transylvanie rurale. Les participants étaient des personnes intéressées par la course présidentielle, déterminées à voter ou indécises, qui n’ont pas d’attachement fort à un parti ou à un autre et ne sont pas issues des électorats de l’AUR ou du SOS. Ce segment de l’électorat pourrait créer la surprise des élections de cette année, étant donné que le paradigme dominant est la polarisation « nous contre eux », selon l’analyse.

“Comme les années passées où ce paradigme dominait la société – par exemple 2014 ou 2019 – une “révolution des urnes” est prévisible (soit lors des élections au Parlement européen, soit lors d’un des tours de l’élection présidentielle), c’est-à-dire une mobilisation électorale qui outrepasse la capacité des organisations partisanes à définir le résultat final, produisant un choc pour une partie de la scène politique”, affirme le sociologue.

L’analyse des données de Mateescu révèle un pool constant d’anti-AUR et d’anti-pouvoir, avec une forte préférence pour un président issu de l’extérieur de la classe politique actuelle. Dans ce contexte, note le sociologue, des candidats comme Mircea Geoană ou Laura Codruța Kovesi bénéficieraient d’une prime électorale substantielle le jour du vote.

En revanche, Marcel Ciolacu et Nicolae Ciucă ont une crédibilité limitée, les caractérisations négatives étant fréquentes, et Cătălin Drula a extrêmement peu de notoriété. Quant à George Simion ou à un candidat de l’AUR, la capacité d’expansion n’est pas épuisée, constate le sociologue.

De l’analyse, il ressort que dans la liste d’un candidat comme Geoană ou Kovesi, l’électorat se tournerait vers les candidats PSD ou PNL.

Binôme Ciolacu-Ciucă – perception négative des présidences PSD et PNL

L’existence de la coalition gouvernementale a fait apparaître un chevauchement de mentalité collective entre les présidents du PSD et du PNL, et l’annonce de l’alliance pour le Parlement européen a accentué l’hostilité envers les partis au pouvoir, susceptibles de devenir un acteur majeur. facteur émotionnel lors des élections de juin, indique l’analyse.

“Plus un homme politique est éloigné du PSD et du PNL en général, ou de Ciolacu et Ciucă en particulier, plus il est crédible et attractif aux yeux des Roumains”, affirme le sociologue.

Le candidat potentiel du PSD, Marcel Ciolacu, bénéficie de taux de notoriété plus élevés que les autres dirigeants mesurés dans l’étude, mais l’antipathie envers le PSD est un facteur important pour les électeurs, notamment de Bucarest et de Transylvanie, étant qualifiée de « embarrassante », « parallèle » et peu sérieuse. », « corrompu » ou voleur ».

En Moldavie, l’accueil réservé à Marcel Ciolacu est presque entièrement négatif, le leader du PSD étant qualifié de “filou”, “opportuniste”, “peu sophistiqué” ou “faible”, montre l’analyse.

Ciolacu est perçu comme inapte au poste de Premier ministre. “La société roumaine manque de respect à l’égard de Marcel Ciolacu, élément clé de la mentalité collective qui dépend d’un président potentiel du pays”, affirme l’analyse.

Avis sur Ciolacu

  • « Arrogance et insensibilité. Je pense qu’il est corrompu jusqu’à la moelle. Il ferait tout pour rester là où il est, à Ciolan” (femme, 44 ans, région rurale de Transylvanie)
  • “Un laitier. Pape de ma vie” (homme, 35 ans, Bucarest, enseignement secondaire)
  • « Un homme politique qui connaît très bien ses intérêts, profiteur, oint de toutes les huiles » (femme, 48 ans, urbaine Moldavie).

Avis sur Ciolacu-président

  • “Il y aura de la corruption dans le futur” (homme, 50 ans, Bucarest, enseignement supérieur)
  • “J’ai peur que ce soit une période comme après les années 90, où les barons s’amusaient” (homme, 34 ans, zone urbaine de Moldavie)

Nicolae Ciucă est perçu comme un homme manquant de volonté et d’autonomie, la caractérisation de “marionnette” revenant de manière obsessionnelle dans les groupes de discussion de Transylvanie et de Moldavie. Les caractérisations les plus acides se trouvent en Moldavie : « tempéré », « inadapté », grossier », « sans charisme », montre l’analyse.

Le passé militaire de Nicolae Ciucă est un atout aux yeux des citoyens de Bucarest ayant fait des études supérieures, tandis que pour ceux qui ont fait des études secondaires, l’émotion principale est la déception.

Quant à la possibilité que Nicolae Ciucă soit président, il s’agit d’un avenir universellement perçu comme insuffisamment satisfaisant, les participants à l’étude estimant que le statu quo sera maintenu et que, dans le pire des cas, des involutions significatives se produiraient, montre-t-on. dans l’analyse.

Avis sur Ciucă

  • “Le genre qui ne fait rien de sa propre initiative. Il est poussé à faire ce que veulent les autres » (femme, 44 ans, région rurale de Transylvanie)
  • “Il n’a pas l’allure d’un militaire de carrière. Ce n’est pas ordonné, ce n’est pas cohérent dans ce qu’il dit. Manque de concentration” (homme, 45 ans, Bucarest, enseignement secondaire)
  • “La politique est un chapeau trop grand pour M. Ciucă” (homme, 48 ans, zone urbaine de Moldavie)

Opinions Ciucă-président

  • “Il était déjà Premier ministre et j’ai déjà vu ce qu’il peut faire, je dis qu’il ne changerait rien du tout” (femme, 25 ans, région rurale de Transylvanie)
  • “S’il était président, nous ririons plus fort qu’aujourd’hui” (homme, 46 ans, zone urbaine de Moldavie)
  • “Mieux que Ciolacu, mais pas assez pour une Roumanie prospère” (homme, 25 ans, enseignement supérieur de Bucarest)”.

Cătălin Drula, presque inconnu

Le leader de l’USR, Cătălin Drula, fait face à un sérieux manque de notoriété, par rapport aux autres candidats potentiels, selon l’analyse du sociologue Barbu Mateescu.

Parmi les citoyens de Bucarest ayant fait des études supérieures, la notoriété de Drula est moyenne, mais les avis sur l’impact d’un mandat présidentiel sont partagés.

  • “Le talent est né, l’espoir est mort. Le poste de Premier ministre lui conviendrait plus rapidement. J’ai peur que cela porte le scandale à un autre niveau. Maintenant, il y a un scandale en USR, j’ai peur qu’il y ait un autre scandale au niveau national et ensuite j’ai peur que la Roumanie ne progresse pas” (homme, Bucarest, 50 ans, études supérieures)
  • “Il prendrait des décisions plus radicales” (homme, Bucarest, 40 ans, études supérieures)

Selon l’analyse, en dehors de Bucarest, l’image de Drula se confond avec celle de l’USR, un parti doté de ressources humaines de qualité, mais incapable d’atteindre ses objectifs.

George Simion et Diana Sosoacă, un potentiel de croissance pas encore épuisé

Les dirigeants de l’AUR et de SOS, George Simion et Diana Șoșoacă, ont une image hyper-majoritaire négative, la sympathie envers laquelle les deux bénéficient est nettement plus élevée en Moldavie, d’où le fait que le potentiel de croissance n’est pas épuisé, montre l’analyse.

Selon la source citée, la venue de Georges Simion au Palais Cotroceni est considérée par les Roumains qui ne le soutiennent pas comme une catastrophe nationale, mais pas non plus en Moldavie.

Opinions Simion-président – non-Moldavie

  • “Il y aurait la guerre dans le pays. Tout le monde coupait et pendait” (femme, 30 ans, région rurale de Transylvanie)
  • “Considérant qu’une partie de l’Ukraine nous appartient, ils pourraient s’y impliquer et nous pourrions nous retrouver dans une guerre” (femme, Bucarest, 30 ans, études supérieures)

Avis Simion-président – Moldavie

  • “Je l’ai aussi vu en Italie quand Meloni est venu. Quand même, nationaliste, a-t-elle aboyé et au bout d’un mois, deux après qu’elle soit devenue première ministre, la vague l’a emportée elle aussi. Cela arrivera aussi à Simion” (homme, 44 ans, zone urbaine de Moldavie)

Dans le cas de Diana Sosoacă, elle est plutôt perçue comme une star du web.

Mircea Geoană, la meilleure image de tous les candidats possibles annoncés jusqu’à présent

Mircea Geoană est le candidat possible avec la meilleure image par rapport aux autres candidats à la présidentielle, montre l’analyse.

Même si le moment de 2009 est resté dans la mémoire collective, il est devenu hors de propos, selon la source citée.

Les atouts de Mircea Geoană sont :

  • n’est pas au pouvoir
  • il n’a pas de poste dans l’Etat roumain
  • est validé par l’Occident

Aussi, en Transylvanie et à Bucarest, Mircea Geoană n’est pas assimilée au PSD. En outre, le fait qu’elle occupe désormais une position élevée dans la hiérarchie de l’OTAN représente une validation majeure aux yeux des Roumains, montre l’analyse.

Opinions du président de Geoana

  • “Nous serions perçus différemment à l’étranger. Pourquoi? Les relations, les connaissances, les expériences qu’il a avec le fonds commun de placement que nous avons actuellement” (Homme de 45 ans, région rurale de Transylvanie)
  • “Il nous représentera très bien” (homme, 40 ans, Bucarest, enseignement secondaire)
  • “si cela devait figurer sur le bulletin de vote, ce serait la seule option valable de mon point de vue” (homme, 48 ans, ville de Moldavie)
  • “C’est le moindre mal” (femme, 26 ans, Transylvanie rurale).

Opinions partagées à l’égard de Laura Codruța Kovesi

L’absence de Laura Codruța Kovesi de l’espace public roumain entraînerait des problèmes de notoriété pour certaines couches de la population (jeunes et femmes), et son profil présidentiel est insuffisamment formé, montre l’analyse.

Même si l’activité dans une institution internationale a accru son prestige, sa perception est fortement segmentée socialement, note l’analyse.

Kovesi bénéficie d’une perception positive parmi les Bucarestois ayant fait des études secondaires, ceux de la Transylvanie rurale et ceux de la Moldavie urbaine de moins de 46 ans.

Une perception négative existe dans les zones urbaines de Moldavie de 46 ans et plus, parmi les personnes âgées et les résidents de Bucarest ayant fait des études supérieures.



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