Le groupe a souligné dans un nouveau rapport que plusieurs indicateurs économiques sont en baisse, notamment la productivité, les perturbations dans les flux commerciaux, les pénuries dans les chaînes d’approvisionnement, l’incertitude croissante et les primes de risque plus élevées en raison des tensions géopolitiques.
Il a également mis en lumière un degré élevé d’incertitude politique dans le pays, ce qui pourrait entraîner une augmentation de l’inflation, une croissance plus faible et des pertes importantes pour la population sud-africaine.
Le groupe a signalé que l’incertitude politique constitue le principal obstacle aux nouveaux investissements des entreprises en Afrique du Sud, dans un contexte électoral pouvant aboutir à un gouvernement multipartite pour la première fois dans l’histoire démocratique du pays.
Les économistes du groupe ont souligné les risques associés aux coalitions politiques, en particulier face aux multiples crises que traverse le pays, mettant en avant la mauvaise gestion des grandes métropoles dirigées par plusieurs partis.
En outre, on souligne que le pays fait face à des problèmes énergétiques et logistiques persistants, à la baisse des prix mondiaux des matières premières ainsi qu’à une politique monétaire restrictive de la banque de réserve sud-africaine.