Andreas Bechmann, décathlète et entrepreneur de start-up, dans une interview

Le décathlète et entrepreneur de start-up Andreas Bechmann parle dans une interview de son départ de l’équipe nationale allemande, de ses soucis financiers et des erreurs du système sportif.

Monsieur Bechmann, en 2021 vous êtes devenu champion d’Europe U-23 au décathlon à Tallinn, mais l’année dernière vous n’étiez plus nominé dans l’équipe en perspective d’athlétisme. Comment est-ce arrivé?

J’ai perdu cette subvention en raison de l’hypothèse erronée selon laquelle je n’étais pas blessé. Le problème semble être dû à des lacunes de communication au sein de l’association. Même si je ne veux pas parler d’échec collectif, il existe des cas similaires dans l’association qui conduisent globalement à un nombre élevé d’échecs. Un autre critère crucial pour la nomination est la combinaison des performances actuelles et des perspectives. Bien sûr, personne ne peut regarder dans la grosse boule de cristal et prédire lequel des jeunes athlètes talentueux pourrait devenir champion olympique. En tant que champion d’Europe U-23 en titre et cinquième aux Championnats d’Europe en salle, je pensais que cela devrait suffire, mais ce n’était pas le cas. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être indépendant et de recevoir un petit salaire en tant que fondateur et PDG de Preventio, d’une start-up. Mais je suis conscient que c’est une exception.