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Le vice-président américain a déclaré que le Danemark a « insuffisamment investi » dans la sécurité du Groenland et a exigé que la nation européenne change son approche. Ces déclarations ont été faites lors d’une visite aux troupes américaines à la Base Spatiale de Pituffik, une île riche en minéraux et stratégiquement importante.

« Notre message pour le Danemark est très simple : vous n’avez pas fait un bon travail avec le peuple du Groenland », a affirmé le vice-président. « Vous avez insuffisamment investi dans le peuple du groenland et dans l’architecture de sécurité de cette incroyable et magnifique masse de terre remplie de gens incroyables. Cela doit changer. »

Il a exprimé que les États-Unis n’ont « pas d’autre option » que de prendre une position significative pour assurer la sécurité du Groenland, tout en encourageant une impulsion pour que le territoire devienne indépendant du Danemark.

« Je crois que, en fin de compte, ils s’associeront avec les États-Unis », a-t-il commenté. « Nous pourrions les rendre beaucoup plus sûrs. Nous pourrions fournir beaucoup plus de protection. Et je crois qu’ils s’en sortiraient beaucoup mieux économiquement. »

ce voyage intervient alors que les relations entre les États-Unis et le pays nordique, un allié traditionnel des États-Unis et membre de l’OTAN, se sont détériorées.

« C’est un grand problème et il ne fera que croître dans les prochaines décennies », a déclaré le vice-président, soulignant qu’il était le premier vice-président américain à visiter le Groenland.

Il a souligné qu’il ne pensait pas que la force militaire serait nécessaire à aucun moment, tout en insistant sur l’idée d’une position américaine considérablement renforcée sur l’île.

« Nous pensons que le peuple du Groenland est rationnel et bon, nous croyons que nous allons devoir parvenir à un accord, afin d’assurer la sécurité de ce territoire mais aussi celle des États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré.

À Washington, il a été souligné que les États-Unis « ont besoin du Groenland pour la sécurité internationale ».

Il a fait allusion à l’intérêt croissant de la Chine et de la Russie dans l’Arctique, où les routes maritimes se sont ouvertes en raison du changement climatique.« Le Groenland est très important pour la paix du monde », a-t-il affirmé. « Et je crois que le Danemark le comprend, et je crois que l’Union Européenne le comprend. Et s’ils ne le font pas, nous devrons le leur expliquer. »

Lors de son premier voyage à l’étranger le mois dernier, le vice-président a profité d’une visite à un sommet sur l’intelligence artificielle à paris pour lancer un message clair : les États-Unis ont une place pour vous, mais n’ont aucun problème à vous laisser derrière.

Quelques jours plus tard,lors d’une conférence sur la sécurité à munich,il a sermonné des fonctionnaires européens sur la liberté d’expression et l’immigration illégale sur le continent.

Vers la fin du mois dernier, il s’en est pris au président ukrainien pour ne pas être suffisamment reconnaissant envers les États-Unis pour leur aide depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La température était de -19 degrés Celsius lorsque la délégation a atterri sous un ciel ensoleillé. « Il fait un froid de m—- ici. Personne ne m’a prévenu », a-t-il commenté, provoquant des rires.Avant son arrivée, quatre des cinq partis élus au parlement du Groenland ont signé un accord pour former un nouveau gouvernement de coalition. Les partis se sont unis face aux plans concernant le territoire.

« C’est un moment où, en tant que population, nous sommes sous pression », a déclaré le premier ministre désigné.

Il a ajouté que « nous devons rester unis.Ensemble,nous sommes plus forts »,a rapporté le média groenlandais KNR.La première ministre danoise a félicité le nouveau gouvernement, et a dit qu’elle espérait « une étroite coopération dans un temps inutilement rempli de conflits ».

Elle a déclaré que la visite des États-Unis créait « une pression inacceptable ». elle a ajouté que le Danemark souhaite travailler avec les États-Unis en matière de défense et de sécurité,mais que le Groenland appartient aux Groenlandais.Les habitants ont exprimé leur inquiétude quant à la visite et à l’intérêt des États-Unis pour leur île.

Une habitante a dit qu’il était « le bienvenu s’il veut le voir, mais bien sûr, le groenland n’est pas à vendre ». Elle a ajouté que « ce n’est pas normal ici » avec toute l’attention que reçoit le Groenland. « J’ai l’impression que maintenant, chaque jour, il s’agit de cela et je veux juste m’en éloigner.»

« Tout est un peu fou. Bien sûr, la population ici est un peu perturbée », a déclaré un autre habitant. « mon opinion est la même que celle de tout le monde : bien sûr, on ne fait pas les choses de cette façon. On ne vient pas ici et on dit qu’on veut acheter l’endroit. »

En tant que porte d’entrée nautique vers l’Arctique et les accès de l’Atlantique Nord à l’amérique du Nord, le Groenland a une valeur stratégique plus large, car la Chine et la Russie cherchent toutes deux à accéder à ses voies navigables et à ses ressources naturelles.

« Nous devons nous assurer que les États-Unis… »

Le Groenland au cœur des tensions : enjeux géopolitiques et intérêts américains

Introduction

Le Groenland, île arctique autonome rattachée au Danemark, est aujourd’hui au center de préoccupations géopolitiques majeures. L’intérêt croissant des États-Unis pour ce territoire, riche en ressources et stratégiquement situé, suscite des tensions et des interrogations. Cet article explore les motivations américaines, les réactions du Danemark et du Groenland, ainsi que les enjeux liés à cette situation.

Les États-Unis et le Groenland : une relation complexe

Le vice-président américain a récemment visité la base Spatiale de Pituffik, située au Groenland, exprimant des critiques à l’égard du Danemark concernant l’investissement supposé insuffisant dans la sécurité de l’île.Il a suggéré que les États-Unis pourraient jouer un rôle plus significant dans la protection du Groenland, tout en évoquant la possibilité d’une indépendance vis-à-vis du Danemark.

Les États-Unis convoitent le Groenland pour plusieurs raisons :

Position stratégique : le Groenland est une porte d’entrée vers l’Arctique et les accès de l’Atlantique Nord,une zone d’intérêt croissant en raison du changement climatique et de l’ouverture de nouvelles routes maritimes.

Intérêts de sécurité : L’île est importante pour la sécurité internationale,notamment face à l’intérêt croissant de la Chine et de la Russie dans l’Arctique.

Ressources naturelles : L’île est riche en minéraux.

Les États-Unis ont déjà une présence militaire au Groenland, notamment avec la base de Pituffik [[1]], qui est stratégiquement importante.

Réactions du Danemark et du Groenland

Les déclarations du vice-président américain ont suscité des réactions mitigées :

Le Danemark : La Première ministre danoise a souligné la volonté de coopérer avec les États-Unis en matière de défense et de sécurité, mais a rappelé que le Groenland appartenait aux Groenlandais.

Le Groenland : Les habitants ont exprimé leur inquiétude concernant l’intérêt des États-Unis pour leur île.Le nouveau gouvernement de coalition groenlandais a souligné l’importance de l’unité face à cette situation.

Tableau récapitulatif des enjeux

| enjeux | Acteurs clés | Positions |

| :——————————————– | :——————————————– | :———————————————————————————————————————————————— |

| Position géostratégique | États-Unis, Chine, Russie | Contrôle de l’Arctique, accès aux routes maritimes |

| Sécurité | États-Unis, Danemark, Groenland | présence militaire, protection, coopération en matière de sécurité |

| Ressources naturelles | États-Unis, Groenland | Exploitation des ressources minières |

| Souveraineté et indépendance | Danemark, Groenland, États-Unis | Autonomie, indépendance, rôle des États-Unis |

FAQ : Questions fréquentes sur le Groenland et les États-Unis

pourquoi les États-Unis s’intéressent-ils au groenland ?

Pour des raisons stratégiques (position géographique), de sécurité (face à la Chine et la Russie) et économiques (ressources naturelles).

Quelle est la position du Danemark ?

Le Danemark souhaite coopérer avec les États-Unis en matière de défense, mais rappelle que le Groenland appartient aux Groenlandais.

Quelle est la position du Groenland ?

Les habitants expriment des inquiétudes face à l’intérêt américain et soulignent l’importance de l’unité.

* Les États-Unis envisagent-ils d’acheter le Groenland ?

Non, les États-Unis ont reconnu que le Groenland n’est pas à vendre [[3]].

Conclusion

La situation au Groenland illustre les tensions géopolitiques croissantes dans l’Arctique. Les intérêts des États-Unis, les réactions du Danemark et du Groenland, ainsi que les enjeux liés à la sécurité et à la souveraineté, nécessitent une attention particulière. L’avenir du Groenland dépendra de l’évolution de ces relations complexes.