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Anémie et choc cardiogénique : une étude révèle un impact significatif sur la mortalité à court terme

Anémie et choc cardiogénique : une étude révèle un impact significatif sur la mortalité à court terme

Le choc cardiogénique est une complication de l’infarctus du myocarde. Cependant, cette situation clinique aiguë est associée à une anémie et à une mortalité plus élevée à court ou à long terme. L’effet de l’anémie et de la carence en fer sur le pronostic du choc cardiogénique n’est pas clairement décrit. Cette étude se concentre sur des patients atteints de choc cardiogénique après un infarctus du myocarde, dans le but d’améliorer la prise en charge de ces patients. Les résultats confirment qu’il y a une association entre l’anémie et la morbi-mortalité à 30 jours. Les auteurs commentent que “des taux d’hémoglobine plus faibles peuvent compromettre davantage la fonction myocardique chez les patients en choc cardiogénique, contribuant ainsi directement à la défaillance de la pompe”.

Étude post-hoc de l’étude CULPRIT-SHOCK

L’étude multicentrique internationale CULPRIT-SHOCK a évalué la stratégie de revascularisation d’un choc cardiogénique ischémique à un an. Dans cette analyse, l’association entre l’anémie (hémoglobine < 13 g/dl chez les hommes, < 12 g/dl chez les femmes) et/ou la carence en fer (ferritine sérique < 100 ng/ml ou saturation de la transferrine < 20 %) et le devenir clinique à 30 jours a été étudiée.

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Un rapport de risque voisin de 2 selon la courbe de survie

Au total, 427 patients ont été inclus, parmi lesquels 21,7 % avaient une anémie sans carence martiale, 12,6 % une anémie avec carence martiale et 16,8 % une carence martiale sans anémie (63-81 % d’hommes, 66-73 ans selon les sous-groupes).

L’anémie sans carence martiale était associée au taux le plus élevé de décès à court terme après le choc cardiogénique (risque relatif ou OR pour rapport de cotes (OR 3,07 [1,83-5,15]). Elle était aussi associée à un risque de recours aux thérapies de remplacement rénal plus élevé (OR 3,46 [1,84-6,49]). La présence d’une carence martiale, avec ou sans anémie, n’a pas influencé significativement le risque de décès ou de recours à une thérapie de remplacement rénal.

L’analyse de Kaplan-Meier, qui estime la probabilité de survie au fil du temps, confirme que les patients anémiques sans carence martiale ont un taux de mortalité plus élevé pour le critère composite associant décès et thérapie de remplacement rénal (HR 2,11 [1,52-2,89]p < 0,001) et pour les deux critères pris séparément (HR 1,90 [1,36-2,65] et 2,99 [1,69-5,31]p < 0,001 pour les deux).

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#Choc #cardiogénique #attention #lanémie
2024-01-17 16:41:31

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