La franchise italienne de salles de fureur “Anger Games” a récemment ouvert ses portes à Rome. L’établissement propose des salles insonorisées où les gens paient pour tout casser avec pour fond sonore leur musique préférée.
Si vous le construisez, ils viendront, dit le film des années 90 “Champ de rêves” – un adage qui a peut-être été présent à l’esprit des créateurs de la franchise italienne “Anger Games”, qui a récemment ouvert ses portes à Rome.
L’établissement propose des salles insonorisées où les gens paient pour briser violemment des objets tout en écoutant leur musique préférée.
L’entreprise affirme que cette activité permet aux gens de déverser leur rage en s’amusant dans un environnement protégé.
Les visiteurs portent des équipements de protection individuelle, notamment des vestes, des casques, des lunettes de protection, des protège-tibias et des chaussures.
Toutes les “séances de rage” sont filmées par une caméra en circuit fermé et projetées en direct sur deux moniteurs, de sorte que les gérants des magasins puissent veiller à la sécurité de chacun. Les clients peuvent également acheter ces images moyennant un supplément.
“Les objets sont des bouteilles en verre, des céramiques et de petits objets électroniques, ou encore des écrans d’ordinateur, des imprimantes, des meubles, bref tout type d’objet que l’on peut détruire avec un pied de biche”, explique Daniele Boccardi, le directeur de la salle.
Le prix d’une séance, qui comprend 20 objets à détruire, est de 30 euros.
Si les visiteurs veulent en détruire davantage, ils peuvent payer un supplément ou choisir le “forfait de luxe” à 50 euros, qui comprend 40 objets.
Les sessions peuvent se dérouler en solo ou en groupe, jusqu’à 8 personnes.
Le premier magasin Anger Games a ouvert ses portes à Milan en 2018.
Forte de son succès, l’enseigne s’est étendue à d’autres villes du nord de l’Italie, notamment Turin en 2020 et Gênes en 2022.
L’un de ses fondateurs, Alessandro Marchetti, a décidé d’investir dans l’entreprise après avoir visité une salle de rage aux États-Unis, où le concept s’est avéré populaire depuis plusieurs années.
Les avantages de la “thérapie par le choc” sont toutefois contestés. Certains thérapeutes ont émis des doutes quant à l’effet bénéfique des “rage rooms” sur la santé mentale.
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