Anglet est passé à côté

Anglet est passé à côté

Dimanche, sur la pelouse du stade Saint-Jean, on a rapidement compris que l’AORC allait passer un mauvais moment, comme au mois de février dernier, où le CAL et sa grosse conquête étaient (déjà) venus s’imposer au Pays basque (6 – 24). Pour espérer contourner un paquet d’avants sacrément dense, Anglet savait qu’il fallait tenir le ballon. Une chose que les partenaires de Romain Chabat n’ont pas su faire, puisqu’ils ont été incapables d’enchaîner plusieurs temps de jeu. La faute à une défense lannemezanaise en place et à un nombre incalculable de ballons tombés.

Heureusement, la seule fois où Anglet a réussi à balayer le terrain dans sa largeur sans commettre un en-avant, Bastien Fischer a terminé sa course dans l’en-but adverse (30e), venant inscrire, là, les seuls points angloys de la première période, avec la pénalité inaugurale réussie par Thomas Pulon (6e).

Match haché

En seconde période, l’histoire s’est répétée à l’identique ou presque. Anglet, mené de huit points (8-16) à une demi-heure de la fin, et piqué dans son orgueil a, certes, eu plus de munitions qu’en première mi-temps. Mais sur chaque assaut dans les 22 mètres adverses, les bleu et blanc, probablement trop impatients, n’ont pas réussi à trouver la faille et les nombreux coups de sifflet de M. Frayssinet – qu’ils soient pour ou contre l’AORC – n’ont pas aidé la rencontre à atteindre des sommets d’intensité.

« C’est ce qui fait qu’on n’a pas pu enchaîner. Le jeu était haché, il y avait trop de fautes et on ne se reconnaît pas là-dedans, a rappelé Fauqué. On sait qu’on arrive à être dangereux lorsqu’on met du mouvement. Aujourd’hui, Lannemezan a fait ce qu’il fallait pour nous contrer là-dessus, casser le rythme. Ils ont été bons, c’est comme ça. Aujourd’hui, nous sommes passés à côté, nous ne pouvions pas gagner. » Ni prendre un point. Car si l’AORC a, là aussi, eu des occasions pour rentrer dans les clous du bonus défensif, les tentatives lointaines d’Arnaud Dhuin (68e) ou de Thomas Pulon (80e) ont fui les perches du stade Saint-Jean, où le vent était difficile à maîtriser.

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