Angoulême : le nouveau mur peint, c’est l’idée de trois lycéens

Angoulême : le nouveau mur peint, c’est l’idée de trois lycéens

L’œuvre, dessinée par l’artiste Hervé Gay perché pendant huit jours à un peu moins de dix mètres, se veut un hommage aux festivals. Bolide vrombissant sur les remparts, clap de cinéma, toque de chef, piano, nuage, chaque élément présent est un clin d’œil à un événement de la ville. Le tout est dominé par le fauve. « J’ai encore du mal à réaliser, témoigne Adèle Fréboeuf. Il y a plein d’artistes confirmés qui aimeraient avoir cette chance. »

Retour en 2021 : Diego Ramirez-Métayer et Thomas Lorillon, alors en classe de première au lycée Marguerite-de-Valois, travaillent sur la conception d’une fresque inspirée du street-art. Leur réalisation plaît et devient lauréate d’un concours organisé dans l’établissement. Le duo décide alors de la soumettre au budget participatif. C’est là qu’elle est repérée par Adèle Fréboeuf. L’adolescente, en première « Arts appliqués » au lycée Charles-Coulomb, reprend le croquis initial avant d’envoyer une version finalisée au binôme. Qui le valide.

Contemplant leur œuvre, le duo, tous deux en école d’art – lui à Bordeaux, elle à Limoges -, savoure : « Ça ne va pas disparaître au bout d’une semaine. Quand on aura 50 ans on le verra toujours. » Même satisfaction pour le patron de l’Épi d’Or, Thibault Lafitte, qui après son arrivée en janvier 2019 a rénové la façade et les balcons du bâtiment : « J’ai commencé le travail et vous l’avez terminé. »

À noter que l’œuvre n’ayant pas été conçue par des auteurs professionnels, elle ne sera pas intégrée au circuit officiel des murs peints.

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