Anna Pogany et le projet des JO 2028

Anna Pogany hat 139 Länderspiele für das deutsche Volleyball-Nationalteam absolviert, mit den Roten Raben Vilsbiburg und dem Schweriner SC gewann sie viermal den Pokal. Dennoch wurde sie in Deutschland oft gefragt, was sie beruflich mache? Und von was sie denn so lebe? „Hier ist es ganz anders“, schwärmt die 30-Jährige von ihrem aktuellen Leben in Texas. In Alltagsgesprächen und Zufallsbegegnungen erlebt Pogany eine enorme Zugewandtheit. Niemand stelle ihren Job als Profi-Volleyballerin bei LOVB Houston in Frage, alle fänden es super, was sie macht: „Die Leute sind extrem sportverrückt.“

Die League One Volleyball (LOVB) ist eine Neugründung im amerikanischen Sport mit zunächst sechs Teams – vorangetrieben von Volleyball-Enthusiasten und Profis aus anderen Sparten wie etwa Ski-Profi Lindsey Vonn, unterstützt von Investoren.

Hintergrund ist das Bestreben, Frauen-Volleyball im Hinblick auf die Olympischen Spiele in Los Angeles 2028 auf eine professionellere Ebene zu heben. Die Alltagserfahrungen von Anna Pogany und die historische Entwicklung verlaufen dabei durchaus konträr. Obwohl das US-Team seit 2008 bei allen Olympischen Spielen eine Medaille gewann und in Tokio sogar Olympiasieger wurde, gab es bisher keine Profi-Liga.

Zwar erfreut sich College-Volleyball in den USA großer Beliebtheit, und die Finalpartien werden regelmäßig von zehntausenden Zuschauern besucht, doch die amerikanischen Spielerinnen mussten bislang den Weg über Europa gehen, wenn sie ihren Sport zum Beruf machen wollten – viele traten gerne in der Bundesliga auf. Dort hinterlassen Athletinnen wie Tia Jimerson, Top-Scorerin der Bundesliga 2024 beim Dresdner SC und nun in Atlanta engagiert, eine schmerzhafte Lücke.

Les six équipes du LOVB sont principalement composées de joueurs américains, mais aussi de stars internationales et de quelques joueurs nationaux allemands qui ont suivi l’appel « Go West ». L’attaquante diagonale Kimberly Drewniok joue désormais à Omaha, devant l’attaquante Jennifer Janiska à Madison.

A Houston, Anna Pogany fait office de numéro un de Libera, sa concurrente interne jouant également un rôle considérable. Keyla Alves Ramalho, 25 ans, plus connue sous le nom de Kay Alves, est une joueuse nationale brésilienne qui attire principalement l’attention en tant que « star des médias sociaux » et est déjà apparue sur « Big Brother Brazil ». “Elle compte 17 millions de followers sur Instagram”, s’émerveille Anna Pogany devant la notoriété de sa collègue sur Internet : “J’en ai 17 000.”

Il y avait certainement des raisons marketing pour signer Kay Alves. Le fait que l’entraîneur italien expérimenté Massimo Barbolini compte sur Anna Pogany comme Libéra titulaire montre que la performance sur le terrain est au premier plan du projet. “Les conditions sont très professionnelles, le niveau est bon”, telle est jusqu’à présent l’impression de Pogany.

Houston a remporté le match d’ouverture contre Austin 3-2 la semaine dernière et a perdu 0-3 un jour plus tard contre Omaha. Houston a gagné 3-1 contre Salt Lake City samedi. Quel que soit le succès du match, le fait de sortir de la zone de confort du Schwerin SC a été une étape personnelle importante dans la vie et la carrière d’Anna Pogany. Le Libera, haut de 1,70 mètre, y est présent depuis six ans. Mais l’attractivité de la Bundesliga, qui ne compte actuellement que neuf équipes, a souffert ces dernières saisons.

Depuis début novembre, la native de Berlin vit au 25ème étage d’un immeuble de 40 étages à Houston – profitant de la vue – et essayant par ailleurs de s’orienter dans cette ville tentaculaire. Sa décision d’essayer League One Volleyball a été également soutenue par l’opportunité de son petit ami de se lancer également dans un projet en Amérique.

Le Libera a signé un contrat 1+1 à Houston – pour une saison avec option pour une autre. La saison dure jusqu’à la mi-avril. Elle doit décider le 31 janvier si elle souhaite poursuivre une autre saison.

Mais entre-temps, elle retournera certainement en Allemagne, où l’attendent des engagements avec l’équipe nationale : premiers matchs de la Ligue des Nations, puis Coupe du monde en Thaïlande. Lorsqu’elle arrive d’Amérique en tant qu’experte, c’est clair pour tout le monde : Anna Pogany joue au volley-ball à plein temps.